Présentation du nouveau Bureau de la santé des Autochtones

Le 6 juin 2022 | Auteur : Personnel du Collège royal
Lecture de 3 min

Une direction menée par des Autochtones vise à transformer le continuum d’apprentissage

« Allumer un petit feu attire les gens », un enseignement de l’Aînée anishinabée Banakonda Kennedy Kish Bell, qui vient à l’esprit de Lisa Richardson, MD, FRCPC, lorsqu’elle songe au nouveau Bureau de la santé des Autochtones du Collège royal.

Le Bureau a été créé en juin pour donner suite à l’engagement du Collège royal envers la réconciliation et renforcer les capacités de l’organisation avec l’aide de personnel autochtone.

« Il a fallu beaucoup de soutien, d’innovation et d’investissement pour y arriver », ajoute la Dre Richardson, soulignant le travail de pionnier du regretté Thomas Dignan, CM, MD, FRCPSC (Hon), qui a engagé le Collège royal il y a 15 ans dans une démarche pour assurer un accès équitable aux soins de santé pour les peuples autochtones. « Le Bureau bénéficiera d’un financement durable qui permettra aux Autochtones de se sentir appuyés dans leur travail et de contribuer au changement dans l’ensemble du système de santé. »

Sherry Sandy est la nouvelle directrice du Bureau. Elle cumule 30 années d’expérience auprès de communautés autochtones aux échelons local, provincial et national dans les secteurs de l’éducation et de la santé. Elle a travaillé pendant un an comme gestionnaire de programme, Santé des Autochtones, au Collège royal et a collaboré avec le Comité sur la santé des Autochtones (dont la Dre Richardson est membre).

Selon elle, le Bureau fournit au Collège royal une excellente occasion de donner l’exemple en matière de collaboration avec ses organisations sœurs en éliminant les cloisonnements dans l’ensemble du système médical. « Nous pouvons rassembler les peuples autochtones et tenir des discussions pour aller de l’avant. »

Membres du Bureau de la santé des Autochtones, dans le sens horaire, en partant du coin supérieur gauche : la Dre Rebekah Eatmon, le Dr Ryan Giroux, Mme Sherry Sandy, directrice, et la Dre Jillian Roberge.

Enrichir le contenu — Intégrer la sécurité culturelle au contenu des programmes d’études

Rebekah Eatmon, MD, CCMF, BHK, médecin de famille d’ascendance tsimshiane, vient de se joindre au Bureau. En tant que nouvelle éducatrice clinicienne au Collège royal, elle a hâte « d’enrichir le contenu ». Elle travaille avec Jillian Roberge, MD, FRCPC, et Ryan Giroux, MD, FRCPC, des spécialistes du patrimoine métis qui collaborent avec des comités, des intervenants et des groupes de travail afin d’intégrer les connaissances et les concepts en matière de santé des Autochtones aux programmes d’études et aux normes d’agrément.

Les facultés de médecine et les programmes de résidence mettent en œuvre le contenu sur la santé des Autochtones dans leur programme d’études, mais la Dre Eatmon affirme qu’il n’y a pas de programme d’études normalisé aux niveaux prédoctoral et postdoctoral. Son rôle consistera à rechercher des méthodes d’évaluation et à déterminer si elles conviennent à l’évaluation du contenu sur la santé des Autochtones.

« La sécurité culturelle et la connaissance de notre histoire commune sont des éléments qui, selon moi, devraient être obligatoires pour exercer la médecine au Canada », affirme la Dre Eatmon.

Intégrer la formation au continuum d’apprentissage

Mme Sandy reconnaît l’importance d’offrir des ressources permanentes tout au long de la carrière des spécialistes actuels et futurs pour qu’ils possèdent des compétences en sécurité culturelle.

« L’agrément et l’élaboration de programmes d’études ne sont que deux parties du système de soins de santé. L’intégration de la santé des Autochtones à l’ensemble du système est une priorité, et il sera essentiel de mobiliser tous nos Associés. »

À ses premiers jours au Bureau, la Dre Eatmon est heureuse de travailler avec des pairs débutants comme les Drs Giroux et Roberge, ainsi que des experts en santé autochtone.

« J’ai l’occasion de travailler à la réforme du système de soins de santé. Il s’agit d’un point de départ pour changer des problèmes structurels. »

La Dre Richardson fait valoir à quel point il est important que la transformation de l’horizon de la formation médicale soit dirigée par des Autochtones, tout en nous rappelant l’ampleur du travail à venir.

« L’objectif est de faire en sorte que les patients autochtones se sentent compris après avoir vu un ou une spécialiste; nous n’en sommes pas encore là. »

Nos ressources vous aideront à mieux comprendre la santé des Autochtones et la sécurité culturelle.

Guide d’introduction à la santé des Autochtones : lecture fondamentale sur l’histoire des peuples autochtones, qui inclut des études de cas

L’importance du territoire— Nouvel épisode d’Actualités en spécialité : Comment les médecins peuvent-ils créer une déclaration de reconnaissance du territoire vraiment significative? L’Aîné Albert Dumont offre des enseignements (en anglais seulement). 

Pour d’autres ressources sur la santé des Autochtones : royalcollege.ca/autochtones.


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