Série de profils des pionniers de La CPC

 Conseils du Dr Gooderham sur La compétence par conception

LANCEMENT : 2019

Dr Peter Gooderham


Conseils du Dr Gooderham sur La compétence par conception | Université de la Colombie-Britannique


Discipline :
Neurochirurgie

Ressource préférée sur le perfectionnement du corps professoral :
Site Web du Collège royal sur la CPC



Quelles grandes leçons avez-vous tirées durant la mise en œuvre de la CPC?

Il faut présumer que les enseignants et les résidents ne savent rien sur les fondements de la CPC, son processus, sa raison d’être, le chemin parcouru ou l’orientation future. Je l’ai réalisé durant la mise en œuvre, en parlant avec les résidents et les enseignants, et j’ai compris que je devais d’abord leur fournir les renseignements de base essentiels.


Quel a été votre plus grand défi lors de la mise en œuvre de la CPC?

Demander aux résidents d’exécuter des APC liées à des compétences qu’il leur est difficile d’acquérir. Comme les APC sont des outils de formation et d’évaluation, les résidents doivent accepter d’obtenir des 2 et des 3 avant de maîtriser parfaitement l’APC. Cette approche progressive aide à cibler leur apprentissage en leur donnant une rétroaction spécifique en temps opportun, plus souvent.


Quels conseils donneriez-vous à d’autres directeurs de programme?

Au départ, formez un petit groupe de résidents et d’enseignants fiables en prévision de la mise en œuvre. Il est plus efficace de réaliser des avancées avec un groupe de personnes engagées et de laisser les choses évoluer de manière organique, plutôt que de mettre l’accent sur le jour 1 et s’attendre à ce que chacun soit également responsable.


Quelle stratégie avez-vous adoptée pour mobiliser vos enseignants et gérer leurs attentes?

Notre programme est petit, ce qui favorise un contact direct avec les collègues. Les communications directes et personnelles sont votre meilleur atout. Amorcer le processus tôt permet de comprendre le chemin parcouru et l’orientation future; les enseignants ne devraient recevoir aucune information à la dernière minute. Nous avons confié des tâches spécifiques – par exemple, la responsabilité de certaines APC – à des enseignants que nous avons choisis, ce qui renforce le sentiment de responsabilité individuelle.


D’après vous, quels avantages la CPC procurera-t-elle à votre programme?

L’élément formateur des APC permet de mieux étayer le rendement à l’aide de documents. Ceci est important, parce qu’au lieu de limiter la rétroaction fournie à un très bon ou à un très mauvais rendement, il est possible aussi d’indiquer que le résident a fait preuve d’un rendement moyen lors de l’APC. Le système actuel ne le permet pas, et ces occasions d’apprentissage ne se concrétisent pas. Dans la CPC, les résidents reçoivent une meilleure formation, ce qui est le but après tout.


Quels outils utilisez-vous pour mobiliser les enseignants?

Les communications directes et personnelles sont très efficaces. Si j’envoie une ressource par courriel, il est peu probable que les gens prendront le temps de la consulter. Par contre, si je présente une vidéo lors d’une conférence en milieu hospitalier, ils la regarderont. Ces conférences me permettent régulièrement de présenter de brèves mises à jour sur la CPC. Nous terminons d’ailleurs un manuel sur les APC qui donnera aux enseignants une bonne idée des questions auxquelles ils peuvent s’attendre de la part des résidents.


Quelle est votre plus grande source de fierté dans votre cheminement vers la CPC?

Il est trop tôt pour le dire, mais nous avons fait beaucoup de chemin pour obtenir l’adhésion d’un groupe de neurochirurgiens, qui ont tendance à résister au changement. Nous offrons la formation remaniée à tous les résidents juniors à compter de juillet. La participation et l’appui des enseignants nous ont menés là où nous en sommes maintenant, ce qui est déjà un exploit.