Atteindre le seuil critique de La Compétence par conception

Le 25 juin 2019 | Auteur : Rhonda St. Croix
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Malgré les nombreux efforts déployés, les progrès réalisés et la collaboration renforcée, nous sommes sur le point de céder à l’euphorie d’avoir atteint le seuil critique de la CPC. Je crois toutefois que nous sommes au cœur du changement – à mi-chemin entre nos ambitions et le point de départ.

Légende : On atteint un seuil critique lorsqu’une masse critique d’activités ou de personnes, ou une combinaison des deux, crée une dynamique que rien ne pourra arrêter, et où la CPC devient la nouvelle norme.[1]

Ce seuil peut entraîner son lot de risques et de situations embarrassantes. Notre réaction face à ces situations détermine la réussite ou l’échec, et confirme si nous privilégions le bien-être ou l’épuisement. Nous ne pouvons faire face à un changement tel que la CPC sans heurts; nous devons faire face à des revers, prendre conscience de notre vulnérabilité et satisfaire notre curiosité.

Pour que la CPC entre dans les mœurs – à l’instar d’éléments de haut niveau tels que les ressources, les stratégies, la structure et les systèmes – nous devons renouveler de nombreuses décisions concernant la CPC et sa mise en œuvre, et définir clairement les attentes, les rôles, les comportements et les habitudes. Cela exige de la pratique, de l’apprentissage et de l’adaptation.

La CPC sera le fruit d’une série de petits changements apportés par de nombreuses personnes au fil du temps; elle entrainera une « dynamique que rien ne pourra arrêter ». Pour ce faire, il faut simplement déterminer les activités auxquelles nous devons tous nous livrer chaque jour, chaque semaine, chaque mois et chaque année, puis les maintenir.

Notre rôle réel dans l’atteinte du seuil critique de la CPC consiste à déterminer quelles seront nos nouvelles activités et habitudes. Nous devons donc assurer la visibilité de nos progrès. De nombreux spécialistes du changement ont adopté le modèle « Voir-Ressentir-Changer »[2] selon lequel rien ne change tant que personne ne ressent le changement. C’est en partageant nos récits et expériences (les meilleurs comme les pires) que nous aurons une idée précise de ce qui fonctionne et de là où nous en sommes. Ces récits influenceront les gens et les inspireront à poursuivre leur œuvre.

[1] Adaptation de la définition du seuil critique du Dr Peter Fuda

[2] Kotter and Cohen, In The Heart of Change & Switch by the Heath Brothers


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