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Archives for avril 2022

Des lauréates félicitées pour leur grande contribution à la formation médicale et à l’intégration de CanMEDS

avril 29, 2022 by Personnel du Collège royal Leave a Comment

Date à retenir : Le 21 sept. 2022, nous rendrons hommage aux lauréats des prix lors de notre cérémonie virtuelle. Pour y assister, inscrivez-vous; c’est gratuit.

Félicitons ensemble deux nouvelles lauréates de prix nationaux! Ces éducatrices médicales inspirent les résidents, enrichissent la recherche et aident à former les leaders de demain.

Apprenez-en davantage sur…

  • la Dre Susan Humphrey-Murto
  • la Dre Mala Joneja

Faire progresser la recherche en formation médicale

La Dre Susan Humphrey-Murto est lauréate du Prix Duncan Graham pour contribution exceptionnelle à la formation médicale (2022).

La Dre Susan Humphrey-Murto (photo soumise)

La rhumatologue Susan Humphrey-Murto, MD, FRCPC, est reconnue pour son apport avant-gardiste à la formation médicale. Professeure agrégée au Département de médecine et au Département d’innovation en éducation médicale de l’Université d’Ottawa, elle s’intéresse à l’évaluation fondée sur le rendement, au jugement évaluatif, aux méthodes de consensus et aux pratiques exemplaires de formation des médecins à l’utilisation des dossiers de santé électroniques.

La Dre Humphrey-Murto reçoit cette année le Prix Duncan Graham pour contribution exceptionnelle à la formation médicale, avant tout en raison de ses publications savantes. Ses articles ont paru dans des revues prestigieuses, dont Academic Medicine, Medical Education, Advances in Health Sciences Education et le Journal of Clinical Epidemiology. La lauréate a publié 57 articles évalués par des pairs et quatre chapitres de livres, et ses travaux ont été cités à 1 675 reprises.

Ses recherches actuelles portent sur le transfert d’information sur les apprenants. Une communication déficiente de l’information aux différentes étapes de formation fait perdre du temps, car il faut chaque fois déterminer les forces personnelles et les points à améliorer. Le transfert d’information sur les apprenants est une piste de solution à ce problème, mais son adoption est timide vu le risque de biais. La Dre Humphrey-Murto et son équipe tentent de déterminer si et comment ce transfert peut créer un biais chez les évaluateurs.

« Le manque de données en formation médicale a incité l’équipe à réaliser une étude narrative de la portée à partir de publications issues de nombreuses disciplines, dont les affaires, la psychologie, les sports et l’éducation. Cela a permis de démontrer que la transmission à un évaluateur d’informations sur le rendement antérieur d’un apprenant peut donner lieu à des biais, surtout quand la rétroaction est négative », écrit Bernard Jasmin, Ph. D., recteur et professeur à la Faculté de médecine de l’Université d’Ottawa, dans sa lettre de mise en candidature.

La Dre Humphrey-Murto a occupé plusieurs postes de direction importants, notamment ceux de registraire adjointe du Conseil médical du Canada et de coprésidente du Comité du développement de la recherche en éducation du Collège royal. Depuis plus d’une décennie, elle dirige le programme de bourses en éducation médicale de l’Université d’Ottawa.

« Dans le cadre de ses fonctions, elle a formé une multitude de leaders en devenir qui ont ensuite fait carrière en éducation médicale au Canada et à l’étranger », indique Lorne Wiesenfeld, MDCM, FRCPC, vice-doyen de la Faculté de médecine de l’Université d’Ottawa, dans sa lettre de soutien. « Bon nombre des leaders des États du Golfe dans le domaine ont bénéficié du programme de bourses. La Dre Humphrey-Murto a mentoré d’innombrables éducateurs, tant de façon officielle que de façon informelle. »

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Favoriser le développement de l’identité professionnelle par les rôles CanMEDS

La Dre Mala Joneja est lauréate du Prix Donald Richards Wilson du Collège royal et d’AMS pour l’intégration des rôles CanMEDS (2022).

La Dre Mala Joneja (photo soumise)

À l’Université Queen’s, pratiquement tout ce qui touche les rôles CanMEDS « porte la signature de Mala ». Ces mots rédigés par le présentateur David Taylor, MD, FRCPC, professeur agrégé au Département de médecine de l’établissement, témoignent de la compétence de Mala Joneja, MD, FRCPC, pour intégrer ces rôles à l’ensemble des programmes de FMPC, FMPD et développement professionnel continu de l’université.

La Dre Joneja fait preuve de créativité dans l’intégration des rôles CanMEDS, en particulier lorsqu’il s’agit de stimuler la réflexion des apprenants pour les aider à développer leur identité professionnelle. Elle reçoit cette année le Prix Donald Richards Wilson du Collège royal et d’AMS pour l’intégration des rôles CanMEDS.

Son apport a d’abord pris la forme d’une collaboration pour élaborer les modules d’apprentissage CanMEDS utilisés dans la formation médicale de premier cycle et la formation postdoctorale. Ces modules interactifs en ligne aident les étudiants à réfléchir à leurs expériences cliniques en fonction de chacun des rôles.

« À l’époque où le référentiel CanMEDS était encore relativement nouveau, le travail de la Dre Joneja a permis d’en clarifier l’utilité dans l’élaboration des programmes d’études et la formation des médecins en devenir qui fréquentaient notre faculté », écrit le Dr Taylor.

Plus tard, en tant que directrice du programme de résidence en rhumatologie et de directrice adjointe du programme de résidence en médecine interne (tronc commun), elle a renouvelé le mode d’intégration des rôles CanMEDS.

« Par exemple, tous les résidents du tronc commun en médecine interne doivent maintenant faire des exercices de réflexion écrits sur chaque rôle, créés et coordonnés par Mala. Les exercices étaient très enrichissants en eux-mêmes, mais le fait qu’elle ait pris le temps d’annoter les sept travaux de chaque résident commande le respect. Chacun a reçu une réponse détaillée et personnalisée. »

La Dre Joneja s’est ensuite employée, dans d’autres postes, à mettre en valeur « la relation naturelle entre le référentiel [CanMEDS] et d’importants aspects de la pratique de la médecine, notamment le bien-être et le développement de l’identité professionnelle et, plus récemment, la promotion de l’équité, de la diversité, de l’inclusion, de l’identité autochtone et de l’accessibilité », ajoute le Dr Taylor.

« Les apprenants ont la possibilité de revenir sur des expériences moins visibles vécues au cours de leurs études; ils reçoivent une rétroaction personnalisée et sont mentorés. »

La Dre Joneja est également reconnue comme « une médecin ayant parfaitement intégré les rôles CanMEDS à son identité professionnelle », affirme dans sa lettre de soutien Leslie Flynn, MD, FRCPC, professeure à l’Université Queen’s. « Elle est une érudite, une professionnelle, une communicatrice, une leader, une collaboratrice et une promotrice exceptionnelle. »

La Dre Joneja a présenté ses travaux sur l’intégration des rôles CanMEDS lors de nombreuses rencontres provinciales, nationales et internationales sur la formation médicale.

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Laissez un commentaire de félicitations à la Dre Humphrey-Murto et à la Dre Joneja.

Filed Under: Formation médicale Tagged With: Médecine interne, Reconnaissance, Développement professionnel, Éducation médicale, Rhumatologie, Recherche, Prix, Associés, CanMEDS

Annonce au sujet de la nouvelle directrice exécutive, Personnes et Inclusion, au Collège royal

avril 13, 2022 by Personnel du Collège royal Leave a Comment

Depuis le 11 avril 2022, Melissa Beckette-Batchellor occupe le poste de directrice exécutive, Personnes et Inclusion, au Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada.

Mme Beckette-Batchellor mettra à profit plus de 20 ans d’expérience en leadership des ressources humaines (RH) dans les secteurs municipal, privé et public, y compris les soins de santé, dans ses nouvelles fonctions.

Dans son rôle précédent de directrice des ressources humaines à la Durham Children’s Aid Society à Oshawa, Mme Beckette-Batchellor a été une membre de confiance de l’équipe de direction. Elle a appuyé l’élaboration d’un nouveau plan stratégique et renforcé les capacités et la résilience au sein de l’organisation afin de favoriser des résultats équitables pour les familles, les enfants et les jeunes. Compte tenu des répercussions de la COVID-19, elle a demandé aux employés de repenser leur milieu de travail et a appuyé des changements transitoires dans l’ensemble de l’organisation.

Elle a été également gestionnaire des ressources humaines au Sinai Health System, et elle a travaillé avec des gestionnaires et des directeurs dans des domaines comme le coaching du rendement, la gestion du changement, la médiation et la négociation.

Alors qu’elle travaillait dans le domaine de la violence faite aux femmes, Mme Beckette-Batchellor a appliqué une perspective d’anti-oppression et d’équité, diversité et inclusion dans l’élaboration d’ateliers pour les femmes dans une prison locale; elle a parlé de pouvoir, de privilèges et d’oppression et a fait des démarches auprès des gouvernements provinciaux pour obtenir du financement.

Mme Beckette-Batchellor est titulaire d’un baccalauréat en psychologie de l’Université Brock et d’un certificat d’études supérieures en gestion des ressources humaines du Collège Durham. Elle détient les titres de Professionnel certifié des ressources humaines (CHRP) et de Leader certifié des ressources humaines (CHRL).

Nous remercions grandement Bonnie Seidman pour son merveilleux leadership au cours des 22 dernières années. Sa dernière journée au Collège royal sera le 31 mai 2022.

Filed Under: Annonces, Nouvelles / Médias

Du régional au national : une nouvelle approche de discussion pour faire résonner les voix des membres

avril 12, 2022 by Personnel du Collège royal Leave a Comment

L’adaptation de toutes les activités du Collège royal aux environnements virtuels ces deux dernières années a été rapide et soudaine, mais le virage a ouvert la porte à des améliorations durables. Par exemple, l’efficacité et l’accessibilité des plateformes virtuelles nous incitent à repenser les réunions des comités consultatifs régionaux (CCR) pour tenir des discussions nationales sur des thèmes clés.

En faisant tomber les limites régionales des CCR, il est possible de diversifier les voix, les perspectives et les expériences qui enrichissent les échanges sur des thèmes déterminants pour la carrière et l’amélioration des soins selon les membres. De plus, les commentaires constructifs issus des discussions de fond fourniront au Collège royal de précieux repères et renseignements pour améliorer l’expérience des Associés.

« Grâce à ces changements, les Associés de partout au pays auront la chance de participer plus directement à l’élaboration de stratégies pour faciliter les transitions professionnelles (début de carrière ou départ à la retraite), promouvoir le bien-être et faire une priorité de l’amélioration de l’accès aux soins dans les régions rurales ou éloignées », se réjouit Roy Kirkpatrick, MD, FRCSC, FACS, président du comité consultatif régional 3 (Ontario et Nunavut).

Besoins pressants des médecins spécialistes

À la base, les réunions des CCR sont un mécanisme important permettant de connaître les préoccupations émergentes ou continues des membres du Collège royal dans chacune des cinq régions. Depuis quelques années, plusieurs enjeux signalés aux comités gravitent autour des mêmes thèmes, mais la portée régionale de la conversation limite la promotion de solutions concrètes par le Collège royal.

Les défis universels des membres se rattachent notamment aux quatre grands thèmes suivants :

  • transition vers la pratique (cinq premières années d’exercice);
  • retrait de la pratique professionnelle (réorientation ou retraite);
  • bien-être des médecins et épuisement professionnel;
  • enjeux spécifiques aux régions rurales et éloignées.

Au terme d’une consultation avec des parties prenantes, des groupes de discussion, des participants aux réunions régionales et des membres du Comité des affaires des Associés, la mise à l’essai d’une nouvelle approche de travail par les CCR a obtenu un soutien marqué. L’idée est de réunir les membres des comités de différentes régions pour explorer les thèmes universels et établir une liste de livrables potentiels en vue d’aider tous les membres du Collège royal.

2022 : place aux discussions

Trois réunions des CCR auront lieu en 2022. Lors de la première (prévue ce printemps), les membres des comités se réuniront virtuellement par région pour choisir les discussions thématiques auxquelles ils souhaitent participer. Les deux réunions suivantes consisteront en quatre discussions distinctes menées par des membres de chaque région, soit une par grand thème.

Ce projet pilote d’un an servira à orienter l’avenir des CCR. Le Collège royal évaluera donc l’ensemble des idées et commentaires émis en vue de mieux répondre aux besoins des membres.

À vous la parole!

Les Associés sont invités à remplir le formulaire ci-dessous pour guider les discussions nationales tenues dans les prochains mois. Le Collège royal sollicite votre avis sur les expériences et les difficultés individuelles relatives à l’un ou l’autre des quatre thèmes ciblés. Il souhaite également connaître vos idées et suggestions de moyens pour bien soutenir ses membres dans ces domaines.

Toutes les réponses demeureront confidentielles. L’information recueillie sera transmise aux CCR en prévision des discussions nationales organisées en 2022.


Filed Under: Système de santé Tagged With: Système de santé, Associés, Pratique professionnelle, Sondage, Comités consultatifs régionaux, Bien-être

Deux résidentes rendent les milieux de formation plus sécuritaires pour les apprenants noirs

avril 12, 2022 by Personnel du Collège royal Leave a Comment

Les Dres Teresa Semalulu et Ekua Agyemang parlent de leur expérience avec le Groupe de travail conjoint sur le racisme envers les Noirs (AWG-ABR)

Lancé par le Consortium canadien d’agrément des programmes de résidence (CanRAC) en juin dernier, l’AWG-ABR réunit des apprenants et des médecins de partout au pays. Ensemble, ils cherchent des leviers stratégiques dans le processus d’agrément pour éliminer des milieux de formation postdoctorale toutes les formes de racisme, en accordant une attention particulière au racisme envers les Noirs.

L’AWG-ABR a présenté les six piliers de son travail à différents comités du CanRAC en février, une proposition qui a été accueillie avec enthousiasme. Il formule maintenant des recommandations axées sur ces piliers. On parle entre autres de nouveaux mécanismes de signalement sûrs pour les résidents noirs et de formation sur le racisme envers les Noirs pour le corps professoral et d’autres intervenants de la formation médicale postdoctorale. Le tout sera soumis aux comités d’agrément des programmes de résidence des trois collèges membres du CanRAC en mai, pour avoir leur avis.

Lien connexe : « Création d’un milieu d’apprentissage sécuritaire pour les résidentes et résidents noirs » (Salle de presse du Collège royal)

Dans l’entrevue qui suit, deux résidentes et contributrices de l’AWG-ABR expliquent leurs raisons de s’impliquer et l’importance des principes de lutte contre le racisme envers les Noirs.

Dr. Teresa Semalulu

Dre Teresa Semalulu (photo soumise)

Teresa Semalulu, MD, M.S.P., stagiaire postdoctorale de deuxième année en rhumatologie, vient de terminer sa résidence en médecine interne à l’Université McMaster. Elle est cofondatrice de Black Physicians of Canada (BPC), une organisation de représentation qui propose du mentorat, de l’aide et une communauté aux médecins et aux apprenants noirs.

Dr. Ekua Agyemang

Dre Ekua Agyemang (photo soumise)

Ekua Agyemang, MD, M.S.P., résidente de quatrième année en santé publique et médecine préventive à l’Université de l’Alberta, siège au conseil d’administration de BPC à titre de présidente des résidents.

Comment et pourquoi avez-vous collaboré avec le groupe de travail?

Dre Semalulu : Quand la Dre Hadal El-Hadi et moi avons fondé BPC, l’un de nos objectifs était de faire évoluer la formation pour les résidents noirs. Nous avons vite rencontré le Collège royal à ce sujet, et le groupe de travail est né de nos discussions. Nous avons fait preuve d’un grand leadership dans le domaine, tout comme les résidents qui mènent les démarches.

Dre Agyemang : En parlant avec des associations étudiantes noires en médecine pour BPC, j’ai réalisé toute l’énergie déployée dans la lutte contre le racisme… avant la résidence. Il faut revoir le modèle pour conserver ce dynamisme lors du passage à la formation postdoctorale. Nous avons un groupe très motivé, qui veut mettre ses connaissances et ses expériences au service des changements structuraux.

En quoi les milieux de formation ne sont-ils pas sécuritaires pour les résidents noirs?

Dre Agyemang : Une personne noire doit faire le même travail que ses pairs, tout en composant avec une foule d’éléments auxquels ses collègues n’ont pas à penser. Par exemple, certains patients refusent de s’adresser à vous en voyant la couleur de votre peau ou remettent en question votre compétence.

La résidence peut être un milieu de travail hostile si vos pairs et vos instructeurs n’ont pas de formation sur les biais et ne comprennent pas ce qui cause votre sentiment d’isolement et votre malaise. Difficile alors d’avoir des discussions franches sur vos expériences et de défendre vos intérêts.

Bien des résidents et apprenants noirs sont les seuls de leur programme. Cette sous-représentation les amène à conclure qu’ils n’ont personne avec qui discuter de certains problèmes ou comparer les faits. Ils gardent donc pour eux beaucoup de leurs expériences.

Dre Semalulu : Les résidents noirs s’attendent à vivre des micro- et des macroagressions, qui nous affectent émotionnellement. Le danger, c’est que ces expériences et les problèmes systémiques limitent notre progression dans un programme. Il est extrêmement difficile de reconnaître les signes tôt et d’obtenir du soutien en cas d’incidents racistes.

À votre avis, que faudrait-il pour arriver à régler les problèmes systémiques?

Dre Semalulu : Cela se fera en deux temps. D’abord, il faut reconnaître que le racisme envers les Noirs est un enjeu majeur en santé publique et comprendre ses effets sur l’expérience de vie et la formation médicale des personnes noires. Encore aujourd’hui, on préfère souvent l’ignorer. Il aura fallu la mort de George Floyd pour que les gens arrivent à voir la réalité telle qu’elle est.

Ensuite, après avoir admis le problème, on pourra élaborer des solutions. Par exemple, les organismes d’agrément peuvent recueillir des données relatives à la race et s’en servir pour créer des mécanismes de signalement qui permettent aux apprenants noirs de suivre leur formation de la façon la plus sécuritaire possible.

Dre Agyemang : Il faudrait modifier le sondage national d’Excellence dans l’agrément canadien des programmes de résidence (CanERA) à l’intention des résidents. À l’heure actuelle, on nous demande si nous avons accès à des ressources de formation adéquates, mais on oublie la question de la sécurité psychologique en lien avec le racisme. Avec l’ajout de questions sur cet aspect, les résidents se sentiraient écoutés et auraient l’occasion de signaler les incidents racistes pour que leur programme enquête.

Filed Under: Formation médicale Tagged With: Éducation médicale, Agrément, Défense des intérêts, la lutte contre le racisme, Résidents, Formation des résidents

Dix cliniciens, 456 dossiers : l’art de mener à bien un projet d’amélioration de la qualité en équipe

avril 12, 2022 by Billet d'invité Leave a Comment

 

 

 

Auteure : Dre Casey Clarkson, FRCPC

C’est une chose que d’entreprendre un projet d’amélioration de la qualité (AQ) visant sa propre pratique. Mais vous êtes-vous déjà demandé comment aborder l’AQ en équipe?

J’aimerais vous raconter comment 10 cliniciens ont décidé d’analyser 456 dossiers dans le but de réaliser ensemble un projet d’AQ et d’obtenir des crédits au titre de la section 3 du programme de Maintien du certificat (MDC).

L’activité choisie était la vérification des dossiers, au titre de la section 3 du Programme de MDC du Collège royal.

Nous avons tiré de nombreux enseignements de cette expérience, que je résume plus loin sous forme de conseils généraux. Ces conseils pourraient être pertinents pour n’importe quelle spécialité ou sous-spécialité du Collège royal. J’espère qu’ils vous seront utiles si vous songez à entreprendre un projet d’AQ en équipe.

Comment chacun d’entre nous a pu obtenir des crédits de MDC à partir de ce travail

Dr. Casey Clarkson

Dre Casey Clarkson (photo soumise)

Rapport sur les principaux indicateurs de rendement

J’appartiens à un groupe de gériatres qui travaillent dans différents établissements du Nouveau‑Brunswick. Chaque année, la direction de notre établissement nous demande de présenter un rapport des principaux indicateurs de rendement; pour ce faire, nous réalisons un projet d’AQ en groupe. Cette fois-ci, nous avons choisi de nous pencher sur un indicateur tiré d’un concept propre à notre discipline, soit les 5 M de la gériatrie (mental, mobilité, médication, multipathologies et motivations du patient et de ses proches).

Ainsi, pour notre plus récent projet, nous avons choisi d’explorer la mobilité. Nous avons procédé à l’examen rétrospectif des dossiers afin de déterminer si nous faisions une promotion appropriée des différentes interventions fondées sur des données probantes visant la réduction du risque de chute chez les patients externes à risque élevé.

Voici certains des enseignements que nous avons tirés de notre expérience :

Formuler un énoncé de problème en équipe

  • Choisissez un aspect de votre pratique qui est bien documenté dans vos dossiers. – Pour pouvoir vous faire la meilleure idée possible de la qualité des soins fournis, choisissez un aspect qui se situe dans les paramètres habituels de votre discipline, mais qui ne fait pas partie de ceux que vous auriez automatiquement tendance à mesurer. Nous avons choisi d’examiner la réduction du risque de chute parce qu’il s’agit d’un aspect des soins que nous fournissons et de notre expertise sur lequel nous ne nous attardons pas fréquemment. Nous croyions également que cet aspect serait suffisamment documenté dans nos dossiers.
  • Préparez-vous à discuter des détails quantitatifs des objectifs. – Attendez-vous à avoir beaucoup de discussions stimulantes sur les objectifs à cibler! Nous avons abondamment discuté du nombre d’interventions qui constituait raisonnablement une bonne qualité de soins. Qu’est-ce qu’un bon gériatre est en mesure de faire, de façon réaliste, par opposition à la meilleure version de nous-mêmes, dans un monde idéal?
  • Attardez-vous aux données pertinentes et significatives qui se rapportent à des choses que vous pouvez changer. – Choisissez d’étudier des indicateurs propres à votre discipline et qui reflètent votre apport réel au chapitre des soins aux patients. Par exemple, les statistiques relatives au temps d’attente auraient été faciles à mesurer, mais il y a bien peu que nous puissions faire pour améliorer la situation. L’efficacité de la promotion et de la communication des interventions aux patients est plus révélatrice de la qualité des soins fournis.

Documentation et sources de biais

Même si nous sommes certains d’avoir atteint un grand nombre de nos objectifs, nous avons appris bien des choses qui pourraient être utiles aux intervenants de toutes les disciplines médicales et chirurgicales :

  • Importance d’une documentation adéquate : Certains de nos dossiers ne documentaient pas adéquatement les chutes passées ou les interventions recommandées pour les réduire. En raison de cette lacune, il nous a été difficile de déterminer si nous avions manqué des occasions d’intervenir.
  • Découverte de nos biais d’intervention : Il a été éclairant de constater que nous avions tendance à mettre l’accent sur certaines interventions visant à réduire le risque de chute (comme l’exercice, les conseils relatifs aux aides à la marche et les ajustements de la médication) plutôt que sur d’autres (comme des interventions touchant la vision et les soins des pieds), moins fréquemment envisagées.

Le résultat de cet exercice d’AQ nous a donné l’occasion de réfléchir aux changements que nous pourrions apporter à nos méthodes de documentation et à la pertinence de faire une plus grande place à d’autres interventions tout aussi valables et fondées sur des données probantes.

En conclusion, le recours à l’examen rétrospectif des dossiers pour réaliser un projet d’AQ en équipe est une excellente stratégie. Je la recommande vivement à tous les médecins et chirurgiens qui cherchent à fournir de meilleurs soins à leurs patients tout en répondant aux exigences institutionnelles en matière de production de rapports. Je vous promets que cet exercice vous incitera à documenter vos réussites et à améliorer la qualité de votre pratique!

Précisions du Collège royal sur le MDC

Rendez-vous sur notre site à la page Guide essentiel sur l’amélioration de la qualité afin de connaître la marche à suivre pour consigner vos propres projets d’amélioration continue de la qualité! Restez à l’affût au cours des prochains mois, car nous publierons de nouveaux outils et ressources d’AQ; vous y trouverez notamment des explications supplémentaires sur la formulation d’un énoncé de problème.

Comment obtenir des crédits

  • Pour ce projet d’amélioration axé sur la réduction des risques de chute, la Dre Clarkson et ses collègues pourront obtenir des crédits au titre de la section 3 (Vérification des dossiers et rétroaction).
  • La Dre Clarkson a établi que 10 heures avaient été consacrées au projet, ce qui équivaut à 30 crédits au titre de la section 3. Ces 10 heures englobent l’analyse des dossiers, la conception des feuilles de calcul, l’entrée et l’analyse des données ainsi que la réflexion entourant le projet.
  • D’autres gériatres ayant pris sporadiquement part au projet à l’étape de l’analyse des dossiers ont réclamé environ deux heures (six crédits).

Pour les autres activités d’apprentissage réalisées dans le cadre du projet, les participants pourront aussi réclamer deux crédits par heure au titre de la section 2 (Projet de formation personnel), sous « Répondre à des questions d’ordre clinique ou académique dans l’ensemble du référentiel CanMEDS ».

Temps estimé pour la consignation dans MAINPORT : 5 minutes

Pour en savoir plus

Vérification des dossiers et rétroaction : Prenez connaissance des directives du Collège royal sur la réalisation et la consignation des activités de vérification des dossiers au titre de la section 3 (Activité d’évaluation).

Les 5 M de la gériatrie : Explorez cet aide-mémoire novateur conçu pour mieux faire comprendre les grands préceptes de la gériatrie, c’est-à-dire les compétences de base qui reflètent le mieux l’expertise des gériatres et des médecins de famille spécialisés en soins aux personnes âgées.

Filed Under: Pratique professionnelle Tagged With: Crédits de MDC, Conseils sur le MDC, Crédits de MDC section 3, Gériatrie, Amélioration de la qualité

Une carrière qui témoigne d’un grand engagement envers l’apprentissage à vie

avril 11, 2022 by Personnel du Collège royal Leave a Comment

Date à retenir : Le 21 sept. 2022, nous rendrons hommage aux lauréats des prix lors de notre cérémonie virtuelle. Pour y assister, inscrivez-vous; c’est gratuit.

Le Dr Ralph George est le lauréat du Prix du mérite James H. Graham 2022

Dr Ralph George (photo soumise)

Ses 37 ans d’exercice l’ont amené de Terre-Neuve jusqu’au centre-ville de Toronto. Ralph George, MD, FRCSC, est professeur agrégé de chirurgie générale à l’Université de Toronto et directeur médical du CIBC Breast Centre de l’Hôpital St. Michael’s. Enseignant, mentor et collègue dévoué, il est aussi un expert mondial de la prise en charge du cancer du sein. Son apport, qu’il s’agisse de normes élevées de soins, d’un engagement envers l’apprentissage à vie ou de la large diffusion de ses connaissances et de son expertise médicales, explique pourquoi il est notre lauréat du Prix du mérite James H. Graham 2022.

Toutes ces années, durant lesquelles il a exercé peu à peu dans divers milieux communautaires et universitaires à Terre-Neuve-et-Labrador et en Ontario, sont marquées par la quête et la promotion du développement professionnel.

Comme en témoigne un collègue, « le Dr George n’a jamais oublié le principe fondamental de la médecine : ne jamais cesser d’apprendre ».

Partager ses connaissances et son expertise dans le domaine de la chirurgie

Le Dr George est le genre de chirurgien à qui l’on s’adresse pour obtenir des conseils.

« Il actualise toujours ses connaissances grâce à des clubs de lecture, des conférences et des lectures personnelles », écrit Adena Scheer, MD, FRCSC, chirurgienne au CIBC Breast Centre et proposante de la candidature du Dr George. « Aux réunions du comité de thérapie du cancer, il cite souvent des essais récents et nous pousse toujours à nous tenir à jour. Il croit vraiment à l’apprentissage à vie et il aime beaucoup partager ses connaissances avec des collègues et des stagiaires. »

Depuis plus de 20 ans, l’engagement du Dr George envers la formation médicale veut aussi dire être membre et président de nombreux comités du Collège royal, dont le sous-comité des examinateurs en chirurgie générale oncologique et le comité d’examen de cette surspécialité.

« Il ne se limite pas à encadrer et à enseigner à des collègues et stagiaires, il a aussi contribué à créer la surspécialité en chirurgie générale oncologique au Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada », explique la Dre Scheer. « En tant que moniteure, je confirme qu’il ne ménage pas les efforts pour peaufiner le stage de perfectionnement, les examens, assister aux réunions et aux conférences, et se tenir à jour en chirurgie générale oncologique, même si sa pratique spécialisée est axée sur le cancer du sein. »

Tout au long de sa carrière, le Dr George a notamment enseigné à des résidents en chirurgie et à des stagiaires de disciplines non chirurgicales dans le cadre de soins oncologiques interprofessionnels.

« L’approche du Dr George envers les personnes traitées au centre CIBC est la meilleure source d’inspiration de nos stagiaires », écrit Melinda A. Musgrave, MD, FRCSC, professeure adjointe à l’Hôpital St. Michael’s, dans sa lettre d’appui. « Sa gentillesse, sa patience et surtout sa capacité d’être à l’écoute sont l’une des constantes qui font sa force. »

Le Dr George a le don de partager son expertise et ses connaissances. « Qu’il s’agisse d’offrir des cours magistraux aux étudiants en médecine, une formation sur les compétences en salle d’opération ou un exposé dans un auditorium rempli de chirurgiennes et chirurgiens d’expérience, il réussit à captiver les participants tout en les amusant », écrit Renee Hanrahan, MD, FRCSC, chirurgienne au Centre de santé régional Royal Victoria, dans sa lettre d’appui. « J’admire sa façon de séduire un auditoire de plus de 200 personnes. »

Faire progresser la prise en charge du cancer du sein

L’apport du Dr George à la prise en charge du cancer du sein au Canada est remarquable. « À Toronto et en Ontario, il est le premier à établir l’importance et le rôle de l’oncoplastie dans la prise en charge du cancer du sein », écrit Samuel Ogunbiyi, MBBS, FRCSC, proposant et chirurgien à temps plein à l’Hôpital Stevenson Memorial d’Alliston (Ontario).

Dans tous les aspects de sa carrière chirurgicale, le Dr George fait preuve d’un engagement inébranlable envers les patients qui font face à ce type de cancer. « Ces patients et leur traitement le passionnent; il siège à plusieurs comités, crée des lignes directrices sur les soins et fait progresser la discipline en continuant d’enseigner l’art de la chirurgie et en expliquant le cancer du sein et les avancées réalisées », explique la Dre Musgrave.

Outre son énorme contribution à la prise en charge du cancer du sein, le Dr George est un chirurgien de premier plan dans le traitement de l’hidrosadénite suppurée. Cette maladie débilitante crée des abcès douloureux qui entraînent des répercussions négatives sur le bien-être physique, psychologique et les interactions sociales.

« Après le lancement d’un nouveau traitement immunologique, il a rapidement collaboré avec des dermatologues afin d’établir des modes de traitement et des lignes directrices chirurgicales pour ces patients », écrit la Dre Musgrave. « Il est un expert dans ce domaine ici et à l’étranger, et a redonné une qualité de vie à ces patients oubliés et abandonnés. »

Laissez un commentaire afin de nous aider à célébrer l’apport du Dr George !

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