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Archives for janvier 2022

SMB3 : Ordre du Canada | Horaires prolongés MDC | Recherche

janvier 19, 2022 by Susan Moffatt-Bruce Leave a Comment

Bulletin express de la Dre Susan Moffatt-Bruce, directrice générale du Collège royal.

Ordre du Canada : des Associés d’exception

Le mois dernier, la gouverneure générale a annoncé de nouvelles nominations au sein de l’Ordre du Canada. Je félicite de tout cœur les Associés récipiendaires de cette distinction honorifique.

  • Mehran Anvari, OC, FRCSC
  • Patricia Livingston, OC, FRCPC
  • Jacques Y. Montplaisir, OC, FRCPC
  • Graham Sher, OC, FRCPC
  • Allan S. MacDonald, CM, FRCSC
  • Pradeep Merchant, CM, FRCPC
  • Sharon Elizabeth Straus, CM, FRCPC

Horaires prolongés – MDC

Le 31 janvier est la dernière journée pour consigner vos activités d’apprentissage et satisfaire aux exigences annuelles du programme de Maintien du certificat (MDC) de 2021. Vous pouvez obtenir une aide personnelle auprès de l’équipe du Centre des services du Collège royal, dont les horaires sont prolongés ce mois-ci.

  • Du 24 au 28 janv. : de 8 h à 19 h (HE)
  • 29 et 30 janv. : de 10 h à 16 h (HE)
  • 31 janv. : de 8 h à 19 h (HE)

Recherche : dates importantes

  • Nous tiendrons notre premier Forum de la recherche de l’année 2022 le 25  janvier. Soyez des nôtres lors de cette activité agréée d’une heure sur le thème An Introduction to Indigenous Research Methodologies & Allyship (anglais seulement), qui se tiendra de 12 h à 13 h (HE).
  • 30 janvier : Date limite pour soumettre un résumé en vue de la Conférence internationale sur l’éducation et la formation en chirurgie (ICOSET)  qui aura lieu les 31 mai et 1er juin à Édimbourg.
  • 16 mars : Date limite pour présenter votre demande de subvention : Subvention pour la recherche en éducation médicale, Subvention catalyseur Dre Karen Mann sur la recherche en éducation médicale et Subvention CanMEDS du Collège royal et d’AMS pour le développement de la recherche. Consultez tous les détails sur nos subventions de recherche.

Filed Under: Blogues, SMB3 Tagged With: Programme de MDC, Recherche, Prix

Mise à jour sur les examens du printemps 2022

janvier 14, 2022 by Personnel du Collège royal

Le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada est conscient des diverses répercussions de la pandémie sur l’ensemble des disciplines, d’une province à l’autre partout au pays. Nous suivons de près la situation de la santé publique en raison de la montée du variant Omicron et nous évaluons soigneusement la meilleure façon de tenir les examens.

Après avoir consulté les membres de sa direction et les comités d’examen, le Collège royal procédera aux examens comme prévu tout en modifiant certains aspects pour assurer le bon déroulement de ces derniers.

Déroulement sécuritaire des examens du printemps 2022

Les examens écrits et appliqués/oraux se tiendront dans 17 centres (hôtels) à l’échelle du pays. Tous les candidats devront s’y rendre pour faire leurs examens.

Le Collège royal a pris toutes les mesures nécessaires pour respecter les directives locales de santé publique afin d’assurer la sécurité des candidats, des examinateurs et du personnel de soutien, ce qui signifie aussi :

  • Fournir des chambres individuelles aux candidats pour qu’ils y effectuent leurs examens;
  • Vérifier les symptômes au moment de l’inscription et les preuves de vaccination;
  • Fournir des masques appropriés aux candidats le cas échéant.

Autres mesures offertes

  • Si un candidat a la COVID ou doit s’isoler : Les examens peuvent avoir lieu à distance dans la plupart des disciplines, mais une telle situation peut entraîner certains risques techniques. S’ils doivent s’isoler en raison de la COVID, les candidats peuvent demander, jusqu’à 24 heures avant le début de l’examen, de le faire à distance.
    • Les examens dans les spécialités qui comportent de l’imagerie haute fidélité se tiendront en personne seulement dans l’un des 17 centres désignés au Canada (anatomo-pathologie, pathologie générale, pathologie hématologique, microbiologie médicale, neuropathologie).
  • S’ils ressentent du stress ou font face à des défis en raison de facteurs personnels ou propres à la spécialité ou à la région, les candidats peuvent reporter leur examen au printemps 2023.

À NOTER : Les candidats ne recevront leur certificat du Collège royal qu’après avoir réussi l’examen complet, et une fois la formation requise terminée.

Reports et remboursements

  • Les candidats peuvent se retirer jusqu’à l’heure prévue de l’examen et obtenir un remboursement complet.
  • Cette tentative ne sera pas comptabilisée.
  • Les candidats qui choisissent de reporter leur examen doivent communiquer avec leur ordre provincial pour connaître les répercussions de cette situation sur la délivrance du permis.
  • Les candidats qui désirent reporter leur examen doivent aussi communiquer avec nous à candidates@collegeroyal.ca.

Des questions?

Pour en savoir plus, consultez À quoi s’attendre le jour des examens : FAQ, les Mesures frontalières du gouvernement du Canada ou écrivez-nous à candidates@collegeroyal.ca.

Filed Under: Annonces, Nouvelles / Médias Tagged With: Résidents, Examens, COVID-19

Mes six premiers mois de La compétence par conception (CPC) – Le point de vue d’une résidente

janvier 12, 2022 by Personnel du Collège royal Leave a Comment

Expérience et conseils de formation relatifs à La compétence par conception de Jessica Tao, résidente de première année (R1)

À l’heure actuelle, Jessica Tao, MD, est une résidente de première année (R1) en pédiatrie au Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario (CHEO), affilié à l’Université d’Ottawa. Elle a débuté en juillet 2021, en même temps que son immersion dans La compétence par conception (CPC), une approche en matière de formation fondée sur la durée et les résultats de l’apprentissage actuellement mise en œuvre pour l’ensemble des spécialités médicales canadiennes.

Nous avons récemment échangé avec la Dre Tao à ce sujet.

Dre Jessica Tao (photo soumise)

Quelles étaient vos impressions de la CPC avant de commencer le programme?

Nous avions entendu parler de la CPC tout au long de nos études en médecine, particulièrement lors du processus CaRMS en pédiatrie, c’est-à-dire que nous allions commencer ce processus le 1er juillet et que la cible était de rendre la transition la plus harmonieuse possible pour les résidents.

La réaction initiale, autant pour moi que pour mes pairs, était liée au fait que le programme de pédiatrie s’échelonnerait sur quatre ans au lieu de trois : que signifierait cette année supplémentaire de formation pour notre avenir? On se disait aussi que la CPC risquait d’ajouter une couche de travail administratif aux employés qui en font déjà beaucoup.

Après six mois, je suis en mesure de constater que cette année supplémentaire de formation constitue l’occasion parfaite de devenir plus compétents, d’établir des liens et de réfléchir davantage à notre carrière de rêve au terme du programme de résidence. Les sentiments étaient mitigés au sujet de cette année supplémentaire, mais je vois maintenant qu’elle est tout à fait positive.

Comment la CPC se traduit-elle dans votre formation en pédiatrie?

Nous avions une séance d’orientation en début de parcours pour nous expliquer comment effectuer une activité professionnelle confiable (APC), communiquer nos attentes au personnel et explorer l’application mobile pour l’évaluation des APC. Nous avons des cartes d’APC sur nos cordons CHEO alors elles demeurent prioritaires.

Au quotidien, nous réunissons notre équipe et discutons des événements de la nuit. Nous consultons nos patients et communiquons les renseignements à leurs parents, à l’équipe médicale principale, aux surspécialistes et aux professionnels paramédicaux.

Je demeure proactive en tout temps, car toute rencontre avec un patient constitue l’occasion idéale d’effectuer une APC et de communiquer avec mon personnel et les résidents seniors.

Êtes-vous en mesure de décrire une expérience où l’accompagnement vous a permis d’acquérir une compétence précise?

J’ai eu l’occasion d’effectuer une ponction lombaire dès le début de ma formation. Au cours d’une période de garde, une résidente senior savait qu’une ponction lombaire était au programme et m’a dit : « Jess, c’est vous qui la ferez », et j’étais très enthousiaste!

Nous pratiquons la ponction lombaire en simulation, mais c’était ma toute première fois avec un vrai patient. C’était fantastique d’être accompagnée de cette résidente senior qui me donnait des conseils et me laissait effectuer chaque étape et lui poser des questions en cas d’incertitude. De plus, il y avait une APC précise pour les ponctions lombaires; j’étais très heureuse de la réaliser.

Avez-vous des conseils relatifs à la CPC pour les résidents?

  • Connaissez bien les ressources : Les conseillers pédagogiques sont à votre disposition pour vous guider tout au long de votre parcours en résidence. Ils connaissent bien les APC et sont là pour vous aider. Consultez-les le plus possible.
  • Partie 1 de l’APC – Gardez les APC en tête en tout temps : Connaissez les APC et les objectifs sous-jacents. Pensez-y chaque jour, lors de chaque période de garde. Vous ne réaliserez sans doute pas d’APC tous les jours, mais cette mentalité vous mènera à la réussite. Les APC ne doivent pas être effectuées à la dernière minute. Le but est de recevoir une rétroaction en temps opportun et de démontrer votre progression au fil du temps.
  • Partie 2 de l’APC – Introspection : Vous pouvez noter vos propres commentaires relatifs au déroulement des APC, ce qui a bien ou moins bien été. Cet exercice me permet de faire une introspection positive sur ce que je suis en mesure d’améliorer. Vous pouvez ensuite demander à un résident senior ou un membre du personnel d’ajouter à votre réflexion et d’agir en conséquence par la suite.
  • Le 5 sur 5 n’est pas le but ultime : Bon nombre de résidents sont des personnes performantes, qui visent l’excellence en tout temps. Je ne m’attends pas à recevoir une note parfaite pour l’APC de ma toute première ponction lombaire. Il s’agit plutôt de participer activement à la formation et d’accueillir ce processus afin de gagner en compétence.
  • Importance de la rétroaction : Il s’agit de votre formation. Vous êtes en parcours d’apprentissage. Vous vivez cette expérience maintenant. J’encourage les résidents à s’exprimer auprès de leur programme sur ce qui fonctionne bien ou moins bien concernant la CPC. Nous pouvons toujours faire mieux.

Avez-vous des commentaires relatifs à la CPC à nous faire part? Communiquez avec cpc@collegeroyal.ca. Nous serions ravis de les découvrir!

Filed Under: Formation médicale Tagged With: Éducation médicale, La compétence par conception, Résidents, Approche par compétences en formation médicale

Le professeur Sir Roy Calne nommé Associé honoraire du Collège royal

janvier 12, 2022 by Personnel du Collège royal Leave a Comment

Dans cet article :

  • L’héritage du professeur Sir Roy Calne en Grande-Bretagne et son impact à l’international
  • Faits saillants des nombreuses réalisations professionnelles du professeur Sir Roy Calne
  • Souvenirs personnels d’Associés qui ont travaillé avec Sir Roy Calne

Sir Roy Calne, FRCP, FRCS, FRS, FRCPSC (Hon), professeur réputé et pionnier de la transplantation d’organes, est maintenant un Associé honoraire du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada.

Très peu d’autres gens ont laissé une telle marque indélébile sur la pratique moderne de la médecine. Sir Roy Calne est salué pour sa vision et ses travaux de recherche scientifique, comme le témoignent les lettres de soutien soumises par ceux qui ont proposé sa candidature.

« Sir Roy est considéré à juste titre comme l’un des pionniers de la transplantation en Grande-Bretagne ainsi que l’un des plus grands experts mondiaux de la transplantation d’organes », indique William J. Wall, CM, MD, FRCSC, professeur émérite de la Schulich School of Medicine & Dentistry de l’Université Western. « Ses contributions à la greffe d’organes sont si fondamentales que leur importance ne saurait être surestimée. »

Sir Roy Calne (Courtoisie de l’Hôpital Addenbrooke, NHS Cambridge University Hospitals)

Sir Roy Calne est l’un des pionniers de l’immunosuppression. On lui doit l’introduction de l’utilisation de différents agents pharmaceutiques et médicaments immunosuppresseurs destinés à améliorer les résultats de transplantations. La portée de ces protocoles destinés à réduire le rejet d’organe a permis de faire de la transplantation une procédure normalisée pour les patients du monde entier.

« Sir Roy a partagé ses connaissances en matière de transplantation avec des générations de chirurgiens et médecins en transplantation au Canada, ce qui fait de lui une personne clé dans l’établissement de la transplantation clinique et universitaire au Canada », ajoute Douglas Quan, MD, FRCSC, FACS, directeur du programme de résidence en transplantation hépatique du Centre des sciences de la santé de London.

Comme l’explique le lieutenant-colonel Vivian McAlister, OC, MB, FRCSC, FACS, chirurgien généraliste à l’Hôpital universitaire de London : « Il faudrait des centaines de pages pour documenter toutes les réalisations de Sir Roy. »

Tour d’horizon : Sir Roy Calne

Postes cliniques et universitaires

  • Professeur de chirurgie, Hôpital Addenbrooke, Cambridge (Royaume-Uni) (1965-1968)
  • Professeur émérite de chirurgie, Université Cambridge (1995 à maintenant)
  • Professeur de chirurgie Yoah Ghim, National University of Singapore (2001-2019)

Réalisations cliniques (sélection)

  • Première greffe rénale à Cambridge (Royaume-Uni) (1965)
  • Première transplantation hépatique en Europe (1968)
  • Première utilisation de l’immunosuppresseur cyclosporine au monde (1978)
  • Première transplantation combinée foie-cœur-poumon au monde – avec John Wallwork de la Royal Papworth Hospital (1986)
  • Première transplantation intestinale en Grande-Bretagne (1992)
  • Première transplantation multiviscérale réussie de l’estomac, de l’intestin, du pancréas, du foie et des reins au monde (1994)

Prix (sélection)

  • Programme de bourses Harkness (1960)
  • Membre élu de la Société royale (1974)
  • Récipiendaire de la Lister medal, Royal College of Surgeons of England (1984)
  • Titre honorifique de chevalier (1986)
  • Récipiendaire de la Ellison-Cliffe Medal, Royal Society of Medicine (1990)
  • Prix Lasker – partagé avec Thomas Starzl (2012)
  • Pride of Britain Lifetime Achievement Award (2014)

Récits personnels de collaboration avec Sir Roy Calne

Le Dr Wall estime Sir Roy Calne comme un ami proche. D’ailleurs, Sir Roy Calne était le professeur et le mentor du Dr Wall à Cambridge, au milieu des années 1970, lorsqu’il étudiait la transplantation à l’Hôpital Addenbrooke.

Il explique : « [Sir Roy] a établi un climat de collaboration et d’interaction entre les chirurgiens et les chercheurs du département; un modèle à suivre pour les autres. Sous sa direction, l’Hôpital Addenbrooke est devenu l’un des principaux centres de transplantation de renommée mondiale. »

Sir Roy Calne est reconnu pour sa grande curiosité et son approche créative en matière de résolution de problèmes.

Le chirurgien Allan S. MacDonald, CM, MD, FRCSC, qui a participé à l’établissement du programme de transplantation hépatique et du pancréas du QEII Health Sciences Centre en Nouvelle-Écosse ainsi que du programme de greffe rénale à l’Hôpital général Victoria, a rappelé l’exemple parfait de la persévérance de Sir Roy Calne ayant mené à l’usage répandu de la cyclosporine.

Il explique : « Un effort continu dans le laboratoire du Dr Calne était la recherche de médicaments ou d’agents susceptibles d’avoir une incidence sur le système immunitaire. Bon nombre d’entre eux avaient déjà été étudiés. Lors d’une conférence sur l’immunologie et la bactériologie en Angleterre, David White, candidat au doctorat dans l’unité du Dr Calne, a présenté un bref document de Jean Borel sur un produit fongique élaboré à titre d’antibiotique, mais ayant un effet secondaire immunologique; il a reconnu qu’il s’agirait d’une excellente avenue exploratoire pour Sir Roy Calne. En quelques mois, ils établirent son efficacité lors de greffes cardiaques chez les rongeurs et de greffes rénales chez les chiens et les primates. Le fabricant avait malheureusement interrompu la production du médicament; il n’était plus disponible. Le Dr Calne s’est rendu jusqu’en Suisse et a persuadé l’entreprise de reprendre la production; la cyclosporine a ainsi révolutionné le domaine des transplantations. »

Sir Roy Calne n’a jamais cessé sa quête d’amélioration continue. Le Dr Quan, qui a étudié à ses côtés pendant les années 1990, était également impressionné par son approche en matière d’examen clinique.

« Il était pour moi très clair que l’enthousiasme contagieux et la soif de connaissances de Sir Roy étaient les véritables moteurs de l’ensemble du département. Même si la transplantation était une technique bien établie à présent, il avait réussi à créer un climat de curiosité intrinsèquement lié à un sentiment d’urgence. Cet esprit de curiosité scientifique qui persistait chez Sir Roy, après tout ce qu’il avait déjà accompli, était également très impressionnant et très inspirant pour quiconque entamait sa carrière. »

Photo : De gauche à droite : la professeure Su Metcalfe, Sir Roy Calne, la Dre Moffatt-Bruce.

22 mars 2022 – Lors d’un récent voyage en Angleterre, la Dre Susan Moffatt-Bruce, directrice générale du Collège royal, a rendu visite à Sir Roy Calne pour lui conférer le titre d’Associé honoraire. Le président du Collège royal, le Dr Richard Reznick, a participé à l’événement sur Facetime. De gauche à droite : la professeure Su Metcalfe, Sir Roy Calne, la Dre Moffatt-Bruce. (Photo : Dre Susan Moffatt-Bruce)

À propos du titre d’Associé honoraire du Collège royal

Le Conseil du Collège royal confère le titre d’Associé honoraire à des médecins, chirurgiens ou autres personnes d’exception qui ne sont pas admissibles au statut d’Associé. Ces personnes ont démontré un rendement exceptionnel dans une discipline donnée ou un domaine professionnel particulier directement ou indirectement liés à la médecine. Les Associés honoraires peuvent utiliser le titre FRCPSC (Hon).

Filed Under: Pratique professionnelle Tagged With: Prix, Chirurgie générale, Associés honoraires

Soins de santé durables : des gestes simples pour réduire l’empreinte carbone de votre pratique

janvier 11, 2022 by Personnel du Collège royal 1 Comment

Par Dr Husein Moloo

Dans cet article :

  • Réduction des émissions de carbone et économies grâce à un nouveau projet d’amélioration de la qualité (AQ) visant les télécopieurs
  • Conseils du Dr Moloo sur les projets d’AQ permettant de réduire les émissions de carbone dans la pratique quotidienne

Bien qu’il soit largement reconnu que les changements climatiques constituent une grande menace pour la santé mondiale, l’inverse est aussi vrai (et c’est un des plus grands secrets de la médecine) : si les systèmes de soins de santé mondiaux étaient un pays, il s’agirait du cinquième plus important pollueur de la planète.

À l’Université d’Ottawa, où je suis directeur intérimaire de la santé planétaire, nous apprenons à tirer parti d’une approche d’amélioration continue de la qualité (ACQ) pour rendre notre pratique plus soutenable sur le plan environnemental.

Nous avons récemment constaté que même de petits changements peuvent faire une grande différence pour l’environnement — et la bonne nouvelle est que bien des projets dans ce domaine sont modulables et adaptables à votre milieu de pratique. De plus, vos efforts peuvent être consignés pour l’obtention de crédits de la section 3 du programme de Maintien du certificat (MDC).

Dr Husein Moloo (photo soumise)

Étude de cas : le télécopieur au 21e siècle

Lorsque j’étais vice-président de l’amélioration de la qualité et de la sécurité des patients du département de chirurgie de l’Université d’Ottawa, j’avais la chance de travailler avec sept responsables de l’AQ dans les divisions. Chaque année, nous unissions nos efforts autour d’un même thème (notre dernier consistait à réduire l’empreinte carbone du département).

Mon collègue, Humberto Vigil, MD, FRCSC, est devenu notre premier champion de la réduction des émissions de carbone. En effet, il a piloté un projet simple – mais génial – dans le département d’urologie, que vous pouvez reproduire dans votre milieu de travail : passer du télécopieur papier au télécopieur électronique.

Voici certains avantages environnementaux de ce changement :

  • Réduction des émissions de carbone
  • Diminution de l’utilisation du papier et de la pression sur les ressources forestières
  • Baisse de la consommation énergétique

Pour effectuer ce changement, l’équipe du Dr Vigil a communiqué les nouveaux processus à l’aide de vidéos de formation montrant ce qui devait être fait différemment. Par la suite, les responsables de l’AQ au sein des divisions ont encouragé la mise en œuvre de l’initiative dans tout le département.

Le résultat?

  • Des économies de 13 000 $ par année en papier et en énergie
  • Une réduction de près de 12 000 kg en émissions de carbone dans notre atmosphère

Et maintenant, tout le monde dans notre département utilise le fax électronique, ce qui est fantastique!

Voir comment le Dr Moloo et ses collègues ont réclamé des crédits de MDC pour cette activité

Mes conseils sur les projets d’AQ permettant de réduire les émissions dans la pratique quotidienne

Je conseille aux personnes qui souhaitent réduire leur empreinte environnementale de faire preuve de créativité pour trouver des occasions de changement dans votre milieu. Voici trois astuces à retenir :

Réfléchir à ses habitudes de pratique dans l’optique de la santé de la planète

Penser à l’amélioration de la qualité en tenant compte de trois variables déterminantes, c’est-à-dire l’impact environnemental, la responsabilité sociale ainsi que les coûts économiques, est un moyen simple de commencer à recadrer toutes les activités d’AQ.

Comme projet d’AQ, adopter le télécopieur électronique peut sembler moins évident que diminuer le nombre d’infections du site opératoire, par exemple. Toutefois, quand on recadre notre réflexion pour tenir compte de la santé de la planète, ce projet apparaît très logique! (Évidemment, faire en sorte que des initiatives d’AQ comme la réduction des infections du site opératoire deviennent bénéfiques pour la planète est important aussi).

Réduire sans compromettre les soins

L’initiative Choisir avec soin a mis en lumière l’importance de diminuer le nombre d’interventions inutiles. Visitez le site Web du programme pour prendre connaissance des mesures de réduction/prévention pertinentes à votre discipline et mettre sur pied un projet d’AQ basé sur une de ces mesures. N’oubliez pas, plus vous diminuez les ressources nécessaires et le gaspillage associés aux soins que vous prodiguez, plus vous réduisez votre empreinte carbone!

Mettre à l’essai une idée pendant un moment pour voir si elle fonctionne

Les initiatives que nous avons réussi à faire adopter dans notre département ont d’abord été mises à l’essai par une équipe, qui les a optimisées au cours de divers cycles suivant la séquence planifier, faire, vérifier, agir. Il a donc été plus simple pour les autres divisions d’adopter ces initiatives. Vous pouvez aussi vous informer auprès de votre entourage – Que font vos collègues? Quelles idées pouvez-vous trouver dans la littérature sur l’amélioration de la qualité? Pouvez-vous adopter ou adapter des stratégies existantes?

Le secteur qui doit protéger la santé mondiale la met en fait à risque en contribuant à la crise climatique, c’est une bien triste réalité. Or, en tant que professionnels de la santé, nous avons la possibilité de participer à renverser cette tendance. J’espère que notre histoire sur le télécopieur électronique et la note d’orientation sur le MDC (ci-dessous) vous inciterons à promouvoir les soins de santé durables dans votre pratique et à consigner vos initiatives pour obtenir des crédits de la section 3 du programme MDC.


Husein Moloo, MD, FRCSC, est professeur agrégé de chirurgie, directeur du programme de chirurgie colorectale et directeur intérimaire de la santé planétaire à l’Université d’Ottawa.

Note d’orientation du Collège royal sur le MDC

Consultez notre page Web intitulée Guide essentiel sur l’amélioration de la qualité afin d’obtenir des informations pour commencer à consigner vos projets d’amélioration continue de la qualité!

Comment obtenir des crédits

  • Pour ce projet d’amélioration, les Drs Moloo et Vigil ainsi que leurs collègues qui ont participé au projet d’AQ sur le télécopieur électronique peuvent réclamer des crédits de la section 3 du programme de MDC (Évaluation de la pratique).
  • Pour le temps consacré à ce projet, le Dr Moloo a réclamé 6,5 heures, qui équivalent à 19,5 heures au titre de la section 3.
    • Cela comprend 5 heures de réunions avec divers intervenants, y compris les responsables de l’AQ dans les divisions, les adjoints administratifs et d’autres chirurgiens, dans le but d’apprendre et d’établir le processus d’amélioration de la qualité, les implications pour les technologies de l’information et la façon de compiler les paramètres, ainsi que de présenter le plan.
    • Il y a aussi 1,5 heure consacrée à la simplification de l’organisation des tâches administratives pour les adjoints et les chirurgiens pendant le passage du télécopieur papier au télécopieur électronique.
  • Les participants au projet peuvent aussi réclamer des crédits au titre de la section 2 (Projet de formation personnel), sous « Répondre à des questions d’ordre clinique ou académique dans l’ensemble du référentiel CanMEDS », à raison de 2 crédits/heure.

Temps estimé pour la consignation dans MAINPORT : 5 minutes

Pour en apprendre davantage

Planetary Health Care for Colorectal Surgeons (en anglais) : cadre utile pour tout médecin, quelle que soit sa discipline, qui réfléchit aux enjeux cliniques et à leur lien avec la santé planétaire.

The Sustainability in Quality Improvement framework (SusQI) (en anglais) : l’amélioration de la qualité, dans sa forme la plus simple, se calculait auparavant à l’aide de l’équation divisant les résultats chez un patient par les coûts financiers. L’approche SusQI envisage plutôt l’AQ dans l’optique de trois variables déterminantes : l’impact environnemental, social et financier.

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D’une enfance difficile à la présidence de Doctors of BC : mon improbable parcours en médecine

janvier 11, 2022 by Billet d'invité 1 Comment

Par Dr Matthew Chow

Dans cet article :

  • Réflexion personnelle du Dr Chow liée à son parcours en médecine l’ayant mené à sa spécialité en psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent.
  • Comment le Dr Chow a lutté contre le syndrome de l’imposteur afin d’accepter un poste de leadership d’envergure pendant la pandémie.
  • Ce qui compte le plus pour lui et un mot d’encouragement à tous.

J’ai récemment reçu un message du Collège royal pour souligner mes 10 ans en tant qu’Associé. Ce message m’a amené à réfléchir à mon parcours improbable, que je souhaite partager dans l’espoir d’aider une personne qui doute de ses capacités ou qui pense ne pas avoir ce qu’il faut pour occuper un poste de leadership.

J’ai dirigé Doctors of BC en tant que président (2020-2021) durant une année caractérisée par plusieurs vagues de COVID-19, un nombre record de décès par surdose, des centaines de décès en raison d’une vague de chaleur et des incendies de forêt qui ont rayé une communauté entière de la surface de la Terre. Pour couronner mon mandat, nous devons maintenant affronter de nombreuses années de travaux de reconstruction en raison d’inondations catastrophiques ayant isolé certaines parties de la province du reste du Canada.

Je ne suis probablement pas le « leader solide affrontant une crise exceptionnelle » que vous vous imaginez. D’une part, j’ai été élu à l’âge de 36 ans – très tôt dans ma carrière. Je suis un spécialiste de la psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent – une très petite communauté de pratique. Les Canadiens qui me ressemblent n’ont obtenu le droit de vote que peu de temps avant la naissance de mon père. Ma propre enfance a été difficile. Par conséquent, j’étais un enfant timide, un peu maladroit socialement et terrifié à l’idée de parler en public. Je continue à ce jour de souffrir du syndrome de l’imposteur.

Devenir un médecin, puis un leader n’était certainement pas le parcours que j’aurais pensé emprunter.

Dr Matthew Chow (fournie par le Dr Chow, crédit photo : Bill Hawley)

Trouver la paix intérieure dans une spécialité inattendue

Mes parents ont fait de leur mieux, mais étaient eux aussi un peu blessés. Les travaux scolaires étaient mon échappatoire. Je m’y suis consacré si intensément que j’ai pu intégrer les études en médecine à 20 ans. J’ai ensuite envisagé bon nombre de spécialités que je considérais comme analytiques : soins intensifs, radiologie, oncologie, même la médecine d’urgence et la médecine de famille.

Ce n’est qu’à la fin de mon programme d’externat, lorsque le CaRMS était sur le point de commencer, que j’ai effectué mon stage obligatoire en psychiatrie. C’était le stage dont je voulais me débarrasser – je ne m’en cache pas – mais quelque chose de magique s’est produit.

On m’a affecté à la clinique de psychothérapie externe. C’était mon pire cauchemar… on m’éloignait des élégants systèmes, des nombres et de l’anatomie avec lesquels j’étais à l’aise. Or, je m’y suis senti comme à la maison. J’ai trouvé la paix. J’avais enfin le temps d’écouter mes patients me raconter leur histoire. Je ne tentais pas d’intervenir ou de résoudre leurs problèmes, car je ne possédais pas la capacité ou la compréhension requise pour le faire. Je les ai simplement écoutés et soutenus. C’est ainsi que j’ai acquis l’une des plus importantes compétences qui soient, une compétence qui m’aide encore à ce jour : écouter sans jugement.

Notre doyen associé était totalement stupéfait quand je suis entré dans son bureau pour lui dire que je souhaitais m’inscrire au programme de psychiatrie. Mes collègues commençaient déjà leurs processus d’entrevue. Or, il m’a aidé avec tous mes stages restants et a rédigé ce que je soupçonne être une excellente lettre du doyen; et je suis maintenant psychiatre.

Lutter contre le syndrome de l’imposteur

La psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent m’attirait, car elle me permettrait d’aider les enfants et leurs familles avant que la situation ne s’aggrave – ce qui fait probablement écho à ma propre enfance.

J’ai été chanceux de recevoir une lettre de convocation à l’hôpital pour enfants de notre province au terme du programme de résidence. J’ai beaucoup joué et bricolé avec les ordinateurs depuis l’âge de 10 ans; cette expérience m’a aidé à lancer un nouveau programme de cliniques de sensibilisation et de télémédecine – un programme qui s’est heurté à la résistance de détracteurs, mais qui fut ultimement justifié dès les premières semaines de la pandémie, près d’une décennie plus tard.

Au fil de ce parcours, j’ai rencontré ma partenaire de vie et nous avons eu une fille ensemble. J’ai pris congé après sa naissance, et lors d’une période d’ennui profond (ou était-ce plutôt le manque de sommeil?), je me suis inscrit à un court séminaire sur le leadership pour les médecins. Pendant ces cours, j’ai rencontré des personnes qui sont devenues des amis, des mentors et des complices indéfectibles. Ils m’ont convaincu de présenter ma candidature pour toute possibilité de siéger aux comités de notre association médicale provinciale. J’ai intégré l’un des comités, puis j’ai commencé à accepter toutes les tâches que je pouvais. J’ai accepté certaines tâches peu enviables (une fois, j’ai dû trouver une façon de limiter les coûts excédentaires dans le budget des honoraires incitatifs des médecins); mais cela m’a permis d’acquérir beaucoup d’expérience.

Quelques années plus tard, quelqu’un m’a suggéré de me présenter à la présidence de Doctors of BC. Je n’avais jamais gagné d’élection. Comme par le passé, fidèle à moi-même, j’ai plongé tête première dans la campagne tout en continuant de lutter contre le syndrome de l’imposteur.

À ma grande surprise, et avec grand honneur, j’ai été élu.

Dr Matthew Chow (fournie par le Dr Chow, crédit photo : Jimmy Jeong)

Les hauts et les bas de la prise de parole

Il n’y a pas si longtemps, j’ai rédigé un éditorial sur l’importance de la vaccination contre la COVID-19 chez les 5-11 ans. Le texte a été publié à l’échelle de la province, cité par le premier ministre et intégré aux documents officiels de sensibilisation en matière de santé publique. J’ai réalisé près d’une centaine d’entrevues avec les médias, dirigé des séances de discussion ouverte avec des milliers de participants et rencontré de nombreux médecins, représentants officiels du gouvernement et dirigeants communautaires.

J’ai aussi reçu ma juste part de courrier haineux. Certaines personnes ont cessé de me parler, car je défendais les mesures de santé publique. J’ai dû affronter la furie de certains collègues pour avoir fait progresser certaines politiques ou pris des décisions qui les touchaient.

Mais j’ai reçu beaucoup plus de bons mots, de gentillesse, de respect et de gratitude. Un médecin a apprécié mon sens de la diplomatie. Un autre médecin, le soutien que j’ai accordé à des collègues à bout. Pour d’autres, c’était mon calme en temps de crise. Bon nombre de médecins m’ont décrit comme l’un des meilleurs présidents qu’ils avaient rencontrés au cours de leur carrière s’échelonnant sur plusieurs décennies.

Pas si mal pour un enfant timide! Un enfant dans une spécialité qui est parfois stigmatisée, tout comme les patients que nous soignons. Un enfant qui n’avait jamais vu une personne comme lui dans les photos des présidents antérieurs.

Découvrir ce qui importe le plus

Lorsque je réfléchis aux dix dernières années, je suis étonné de tout ce que j’ai accompli grâce à l’ardeur au travail, au soutien des amis et des collègues et à l’ouverture aux différentes possibilités.

J’ai occupé un poste de leadership d’envergure durant une pandémie.

J’ai rencontré des personnes que l’on voit tous les jours aux bulletins de nouvelles; et j’ai collaboré avec elles.

J’ai représenté ma spécialité sur une grande scène.

Vous savez ce qui m’importait le plus?

Enseigner à ma fille comment monter à vélo pour la première fois.

Écouter un groupe d’intensivistes parler de leurs actes quotidiens d’héroïsme.

Verser quelques larmes avec une communauté de médecins en milieu rural.

Rassurer un voisin terrifié quant à la suite des choses.

Autrement dit, ce qui m’importait le plus était simplement d’être humain et de permettre aux autres d’être humains avec moi. Notre parcours. Écouter sans jugement. Voilà ce qui était important.

Je souhaite terminer mon histoire en vous rappelant que vous êtes suffisant. Même si vous éprouvez de la fatigue, de la frustration, de la colère, de la peine ou un bouleversement – vous avez fait de votre mieux.

Je me suis aussi senti terrifié à quelques reprises. Confus. Entièrement incertain de la marche à suivre. J’ai continué à mettre un pied devant l’autre. J’ai continué à écouter les autres. À être humain, tout simplement.

Voici mon histoire. Peut-être est-ce la vôtre aussi?


Matthew Chow, MD, FRCPC, est un psychiatre de l’enfant et de l’adolescent à Vancouver (Colombie-Britannique). Il a récemment terminé son mandat d’un an en tant que président de Doctors of BC (2020-2021). Suivez-le sur Twitter @DrMattChow

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