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Archives for septembre 2020

Premiers bénéficiaires d’une subvention du programme de développement, d’aide et de collaboration à l’échelle internationale

septembre 28, 2020 by Susan Moffatt-Bruce Leave a Comment

En raison de la pandémie de COVID-19, le prochain appel de demandes de financement dans le cadre du programme DACI sera lancé à l’automne 2021. Nous vous fournirons plus de détails dès qu’ils seront disponibles.


Chers collègues,

Je suis ravie d’annoncer que, plus tôt cette année, nous avons choisi les premiers bénéficiaires d’une subvention de notre nouveau programme de développement, d’aide et de collaboration à l’échelle internationale (DACI), administré par Collège royal International. Ayant moi-même participé au processus d’examen par les pairs, je peux dire que les 61 demandes que nous avons reçues pour cette nouvelle source de fonds étaient de très haut calibre. Il a donc été très difficile pour nous de choisir les neuf projets dirigés par des Associés qui ont été retenus.

Nous offrons toutes nos félicitations et notre soutien continu aux bénéficiaires :

  • Nazik Hammad, MD, FRCPC, Scott Berry, MD, FRCPC, et son équipe ‒ projet d’amélioration du perfectionnement des enseignants en oncologie africains.
  • André Isaac, MD, FRCSC, et son équipe ‒ partenariat en vue d’innover dans le domaine de l’oto-rhino-laryngologie et la chirurgie cervico-faciale dans l’ouest du Kenya.
  • Douglas McMillan, MD, FRCPC ‒ projet de promotion de la méthode kangourou dans les pays à faibles ressources.
  • Dianne Mosher, MD, FRCPC, Tom Feasby, MD, FRCPC, Gwen Hollaar, MD, FRCPC, et le partenariat de la Cumming School of Medicine ‒ projet d’amélioration de la formation et des compétences cliniques en Tanzanie.
  • Hasina Visram, MD, FRCPC ‒ projet d’amélioration des soins aux diabétiques au Kenya.
  • Patricia Livingston, MD, FRCPC, Adam Mossenson, MD, et Christian Mukwesi, MD ‒ projet d’élargissement de l’accès à la formation par simulation dans les pays à faibles ressources.
  • Andrew Toren, MD, FRCSC, et Jérémie Agré, MD ‒ projet d’amélioration du traitement du glaucome en Côte d’Ivoire.
  • Oleh Antonyshyn, MD, FRCSC et Tara-Lynn Teshima, MD, FRCSC ‒ projet d’enseignement des compétences durables en chirurgie craniofaciale en Ukraine.
  • Noni MacDonald, MD, FRCPC, Robert Bortolussi, MD, FRCPC, Elizabeth Cummings, MD, FRCPC, et Anthony Otley, MD, FRCPC ‒ projet d’enseignement des compétences durables en recherche en Afrique.

En raison de la COVID-19 et des restrictions de voyage, plusieurs activités de projet prévues plus tôt cette année ont été reportées. Certaines d’entre elles ont depuis repris, tandis que d’autres seront relancées au moment opportun, lorsqu’il sera sécuritaire de le faire.

Je vous invite à prendre quelques instants pour en apprendre davantage sur ces projets incroyables, variés et importants dirigés par des Associés. On estime que plus de 70 Associés participeront à leur exécution chaque année. Des bénévoles sont aussi recherchés pour nombre de ces projets; cliquez sur chacun des profils pour en savoir plus.

J’aimerais remercier tous ceux qui ont manifesté leur intérêt pour le programme de développement, d’aide et de collaboration à l’échelle internationale. Nous nous réjouissons de la réponse initiale et avons hâte de soutenir ces neuf projets dans les mois et années à venir.

Le programme DACI est une importante initiative qui nous permettra, en octroyant des fonds aux projets approuvés, de soutenir chaque année les Associés ayant un intérêt marqué pour les activités d’aide internationale. En raison de la pandémie de COVID-19, le prochain appel de demandes de financement dans le cadre du programme DACI sera lancé à l’automne 2021. Nous vous fournirons plus de détails dès qu’ils seront disponibles.

Merci.

Susan D. Moffatt-Bruce, MD, PhD, MBA, FACS, FRCSC
Directrice générale

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Traiter le glaucome en Côte d’Ivoire

septembre 28, 2020 by Personnel du Collège royal 2 Comments

Ce projet a reçu une subvention du nouveau programme de Développement, aide et collaboration à l’échelle internationale du Collège royal en 2020. Cette subvention appuie des projets visant à améliorer l’enseignement aux professionnels de la santé et à renforcer les capacités locales dans les pays à faible et moyen revenu.


Le glaucome est la cause principale de cécité irréversible. Il est particulièrement courant parmi les populations d’Afrique de l’Ouest. Un solide partenariat entre le département d’ophtalmologie de l’Université Laval et un ophtalmologiste africain éminent a donné lieu à un important effort d’amélioration des soins aux patients atteints de glaucome en Côte d’Ivoire.

2019 – L’équipe photographie le nouveau centre d’ophtalmologie du Dr Jérémie Agré à Abidjan, en Côte d’Ivoire (Photo soumise)

Le projet — codirigé par Andrew Toren, MD, FRCSC, de l’Université Laval, et Jérémie Agré, MD, un ophtalmologiste de la Côte d’Ivoire — comporte deux facettes :

  • le développement des ressources humaines et la conception d’un programme d’études afin d’offrir aux ophtalmologistes et au personnel soignant la formation nécessaire au traitement du glaucome;
  • la création de centres régionaux qui fourniront des services de dépistage et de traitement du glaucome ainsi que la mise sur pied ultérieure d’un centre régional d’excellence pour le traitement du glaucome.

« À l’heure actuelle, de nombreux habitants de la région sont atteints de glaucome avancé et doivent être opérés, affirme le Dr Toren. Mais très peu d’ophtalmologistes en Côte d’Ivoire se sentent à l’aise de réaliser une chirurgie du glaucome. »

Le projet, qui sera mené en collaboration avec des ophtalmologistes locaux et des organismes non gouvernementaux locaux et internationaux, s’appuiera sur un programme d’études et la formation pratique pour faire en sorte qu’un plus grand nombre d’ophtalmologistes soient en mesure de traiter le glaucome.

De l’évaluation à l’excellence

Cette année, pour commencer, le Dr Toren mènera une évaluation sur place des centres d’excellence éventuels et établira un plan de formation initiale à l’intention des spécialistes locaux du glaucome. Financé en partie par le programme de Développement, aide et collaboration à l’échelle internationale du Collège royal, le projet s’étendra jusqu’à l’automne 2022, année où le futur centre d’excellence ouvrira ses portes.

« Les répercussions se feront sentir progressivement, explique le Dr Toren. Nous nous attendons toutefois à ce que les gens commencent à se faire opérer et à profiter de notre projet dès son lancement. Nous espérons qu’à long terme, la formation efficace et la création d’un centre d’excellence permettront d’offrir des soins soutenus du glaucome partout en Côte d’Ivoire. »

Des solutions réalisables et reproductibles

À l’automne 2020, les Drs Toren et Agré souhaitent former quatre ophtalmologistes travaillant dans quatre centres différents du pays. Les plans futurs dépendront de l’évolution du projet et de la capacité développée par les partenaires dans les centres de formation. « Pour l’instant, nous cherchons à mettre en œuvre des solutions réalisables et reproductibles », mentionne le Dr Toren.

 


En raison de la COVID-19 et des restrictions de voyage, plusieurs activités de projet prévues plus tôt cette année ont été reportées. Certaines d’entre elles ont depuis repris, tandis que d’autres seront relancées au moment opportun, lorsqu’il sera sécuritaire de le faire.

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Promouvoir la méthode kangourou dans les pays à faibles ressources

septembre 28, 2020 by Personnel du Collège royal Leave a Comment

Ce projet a reçu une subvention du nouveau programme de Développement, aide et collaboration à l’échelle internationale du Collège royal en 2020. Cette subvention appuie des projets visant à améliorer l’enseignement aux professionnels de la santé et à renforcer les capacités locales dans les pays à faible et moyen revenu.


Les problèmes découlant d’une naissance prématurée figurent parmi les causes les plus fréquentes de mortalité chez les nouveau-nés. Un groupe d’universités canadiennes et américaines utilise les fonds octroyés dans le cadre du programme de Développement, aide et collaboration à l’échelle internationale du Collège royal pour concevoir un nouveau programme d’apprentissage et de mise en œuvre qui aidera à sauver la vie des nouveau-nés.

« Nous mettons au point un programme simple et efficace pour enseigner la méthode kangourou dans les milieux à faibles ressources, affirme Douglas McMillan, MD, FRCPC, un néonatologiste de carrière ayant enseigné à la Division de médecine néonatale et périnatale de l’Université Dalhousie. La méthode kangourou n’est pas un nouveau concept et a été promue par de nombreuses organisations. Elle n’a toutefois pas été adoptée autant qu’elle l’aurait pu dans certains des milieux qui en auraient le plus profité. »

Un modèle reconnu par l’Organisation mondiale de la santé

La méthode kangourou consiste, pour les mères (avec l’aide des pères et d’autres membres de la famille), à maintenir un contact peau à peau avec leur nouveau-né 24 heures sur 24, ce qui a de nombreux effets bénéfiques éprouvés sur la santé des bébés et de leur famille. Cette méthode réduit la morbidité et la mortalité chez les nourrissons ayant un faible poids à la naissance et favorise l’allaitement, la prise de poids, l’établissement d’un lien plus solide entre la mère et son enfant, et éventuellement l’obtention d’un congé plus rapide de l’hôpital.

L’Organisation mondiale de la santé reconnaît la méthode kangourou comme une solution de rechange sécuritaire et efficace aux soins néonataux traditionnels, en particulier dans les milieux à faibles ressources.

Des néonatologistes de diverses universités de Halifax, Calgary, Edmonton et Saint-Louis, au Missouri, travaillent à l’élaboration d’un programme de formation sur la méthode kangourou qui permettra non seulement aux étudiants de bien apprendre sur le coup, mais aussi de maintenir les connaissances acquises et de les mettre en application.

« Nous tirerons parti de partenariats éducatifs existants pour mettre le nouveau programme d’apprentissage à l’essai dans un milieu africain et un milieu asiatique », mentionne le Dr McMillan. L’équipe déterminera l’efficacité du programme à l’aide d’un cadre d’évaluation de l’acceptabilité du programme, de l’apprentissage qui se fait, de l’application des nouvelles compétences acquises par les apprenants et des répercussions sur les bébés. L’envergure de ce projet ne sera toutefois pas suffisante pour démontrer une diminution du taux de mortalité chez les nouveau-nés.

Leçons qui s’appliquent à tous les milieux de soins

Dans les pays à faible et moyen revenu, la méthode kangourou a comme principal avantage de réduire le taux de mortalité infantile. Elle comporte toutefois d’autres avantages dont pourraient bénéficier les pays à revenu élevé, où le taux de mortalité est déjà faible.

« En cette ère d’engagement familial, la méthode kangourou, grâce au contact peau à peau, pourrait servir de précieux complément aux soins aux bébés prématurés au Canada, précise le Dr McMillan. Notre expérience dans des pays à faible et moyen revenu pourrait nous amener à boucler la boucle en réalisant un projet chez nous. »

 


En raison de la COVID-19 et des restrictions de voyage, plusieurs activités de projet prévues plus tôt cette année ont été reportées. Certaines d’entre elles ont depuis repris, tandis que d’autres seront relancées au moment opportun, lorsqu’il sera sécuritaire de le faire.

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Améliorer les soins aux diabétiques au Kenya

septembre 28, 2020 by Personnel du Collège royal Leave a Comment

Ce projet a reçu une subvention du nouveau programme de Développement, aide et collaboration à l’échelle internationale du Collège royal en 2020. Cette subvention appuie des projets visant à améliorer l’enseignement aux professionnels de la santé et à renforcer les capacités locales dans les pays à faible et moyen revenu.


Le diabète est en hausse partout sur la planète et a d’importantes répercussions sur les populations et les économies. Ces répercussions se font particulièrement sentir dans les pays en développement tels que le Kenya, où il peut être difficile pour les personnes diabétiques qui vivent à l’extérieur des grandes villes d’accéder aux soins de santé dont elles ont besoin.

Dr. Hasina Visram (Photo soumise)

Hasina Visram, MD, FRCPC, une endocrinologue d’Ottawa, en Ontario, utilise les fonds octroyés par Développement, aide et collaboration à l’échelle internationale pour concevoir des documents de formation continue qui contribueront à l’amélioration des soins aux diabétiques à Kisumu, au Kenya. Son objectif est d’optimiser le dépistage précoce du diabète, de même que la prise en charge et le traitement de la maladie, de ses complications et de ses comorbidités.

« Nous sommes convaincus, après avoir discuté avec nos partenaires des Services de santé Aga Khan, que ce projet, s’il s’avère une réussite, pourrait réduire le fardeau du diabète sur l’économie et la santé dans la région de Kisumu », affirme la Dre Visram.

Un programme fondé sur les besoins établis

En 2019, West Ottawa Specialty Care, où la Dre Visram exerce la médecine, a réalisé une évaluation des besoins de perfectionnement du corps professoral, en collaboration avec les Services de santé Aga Khan. L’équipe s’appuiera maintenant sur les constats de cette évaluation pour préparer un questionnaire servant à déterminer les besoins particuliers de formation continue des fournisseurs de soins de santé de la région de Kisumu.

En s’appuyant sur le questionnaire, la Dre Visram créera un programme de formation médicale continue centré sur la prise en charge du diabète qui comportera de trois à six parties. Elle compte offrir le programme d’études aux fournisseurs de Kisumu sous forme d’ateliers pratiques et de séminaires en ligne.

« Nous avons aussi demandé au Collège royal, en plus de financer nos voyages au Kenya, d’offrir un soutien en nature pour la formation médicale continue, mentionne la Dre Visram. Nous voulons nous assurer d’appliquer les pratiques exemplaires lorsque nous élaborerons le questionnaire et le programme d’études. »

La rétroaction de qualité est essentielle

La Dre Visram vise un taux de participation de 80 % des centres de santé de la région de Kisumu au questionnaire. Elle précise que le succès du projet repose sur la qualité de la rétroaction reçue ainsi que sur l’enthousiasme des participants.


En raison de la COVID-19 et des restrictions de voyage, plusieurs activités de projet prévues plus tôt cette année ont été reportées. Certaines d’entre elles ont depuis repris, tandis que d’autres seront relancées au moment opportun, lorsqu’il sera sécuritaire de le faire.

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Améliorer le perfectionnement des enseignants en oncologie africains

septembre 24, 2020 by Personnel du Collège royal Leave a Comment

Ce projet a reçu une subvention du nouveau programme de Développement, aide et collaboration à l’échelle internationale du Collège royal en 2020. Cette subvention appuie des projets visant à améliorer l’enseignement aux professionnels de la santé et à renforcer les capacités locales dans les pays à faible et moyen revenu.


Parmi les décès dus au cancer, 70 % surviennent dans des pays à faible et moyen revenu, où sont investies seulement 5 % des ressources mondiales pour la lutte contre le cancer. En Afrique, le fardeau croissant de cette maladie, conjugué à la pénurie d’oncologues, expose les enseignants en oncologie à un grand risque d’épuisement professionnel, et les patients atteints de cancer à un risque élevé de détérioration de leur état de santé.

« Il y a une pénurie chronique d’oncologues en Afrique, et la plupart de ceux qui y exercent sont formés ailleurs, affirme Nazik Hammad, MD, FRCPC, oncologue au département d’oncologie de l’Université Queen’s. Nous devons former, à l’échelle locale, des oncologues capables de fournir des soins rentables de grande qualité. »

Établir une communauté de pratique

La Dre Miriam Mutebi et la Dre Nazik Hammad à Nairobi, Kenya (Photo soumise)

À l’heure actuelle, les quelques enseignants en oncologie africains des programmes de formation médicale postdoctorale ont un accès limité aux ressources de perfectionnement du corps professoral au sein de leurs établissements respectifs. L’Université Queen’s et l’Organisation africaine pour la recherche et l’enseignement sur le cancer (OAREC) ont établi un partenariat dans le but de concevoir et d’offrir aux oncologues africains un cours de perfectionnement du corps professoral qui formera les bases d’une communauté de pratique permanente.

La Dre Hammad, Scott Berry, MD, FRCPC, et leur équipe de projet lanceront un programme triennal, financé en partie par le programme de Développement, aide et collaboration à l’échelle internationale du Collège royal, qui consistera à :

  • évaluer les besoins de perfectionnement des enseignants en oncologie africains;
  • définir le contenu et concevoir des modules en ligne ainsi que des webinaires à des fins pédagogiques;
  • mettre sur pied des ateliers et des activités d’apprentissage en personne pour favoriser le réseautage;
  • évaluer les modules en ligne et les webinaires afin de s’assurer qu’ils répondent aux besoins d’apprentissage des oncologues africains.

« Cette initiative mènera à la création d’un réseau communautaire d’apprentissage scientifique dont les membres cherchent à atteindre des objectifs communs et durables », précise la Dre Hammad. Elle explique que le projet vise à favoriser la compréhension approfondie du système qui cause les difficultés auxquelles se heurtent les enseignants en oncologie, tout en énonçant régulièrement une théorie d’amélioration. Ce projet respectera la rigueur des principes de l’amélioration de la qualité. Les activités seront aussi soigneusement coordonnées afin de mettre à l’essai les idées et de vérifier comment elles sont appliquées dans la pratique.

L’importance de l’apprentissage bidirectionnel

La Dre Hammad souligne l’importance de l’apprentissage bidirectionnel dans le cadre de la collaboration avec les enseignants africains. « Les pays avec lesquels nous travaillons ont beaucoup à nous apprendre au sujet de la créativité et de la résilience, mentionne-t-elle. Les oncologues qui travaillent dans des milieux dépourvus de ressources doivent posséder des compétences exceptionnelles en négociation et jouent un rôle important dans la défense des intérêts et les groupes de patients. En collaborant avec eux, nous tirerons des leçons qui pourront nous aider à améliorer le système de santé canadien. »


En raison de la COVID-19 et des restrictions de voyage, plusieurs activités de projet prévues plus tôt cette année ont été reportées. Certaines d’entre elles ont depuis repris, tandis que d’autres seront relancées au moment opportun, lorsqu’il sera sécuritaire de le faire.

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La formation par simulation dans les pays à faibles ressources

septembre 24, 2020 by Personnel du Collège royal Leave a Comment

Ce projet a reçu une subvention du nouveau programme de Développement, aide et collaboration à l’échelle internationale du Collège royal en 2020. Cette subvention appuie des projets visant à améliorer l’enseignement aux professionnels de la santé et à renforcer les capacités locales dans les pays à faible et moyen revenu.


Environ cinq des sept milliards d’habitants de la planète n’ont pas accès à des soins anesthésiques et chirurgicaux sécuritaires, en partie en raison de la pénurie mondiale de fournisseurs de soins périopératoires dûment formés.

Patricia Livingston, MD, FRCPC, de l’Université Dalhousie, dirige une équipe — de concert avec son collègue australien Adam Mossenson, MD, et son collège rwandais Christian Mukwesi, MD — dont l’objectif est de rendre la formation par simulation en soins périopératoires largement accessible dans les milieux à faibles ressources.

Le cours Vital Anaesthesia Simulation Training (VAST) est une formation par simulation de trois jours dans le cadre de laquelle les participants doivent prendre en charge des scénarios cliniques portant sur les traumatismes, la pédiatrie, l’obstétrique et les urgences peropératoires. Ce cours, fruit d’une collaboration de longue date entre l’Université Dalhousie et l’Université du Rwanda, vise à assurer l’enseignement de l’anesthésie.

« Le cours VAST met l’accent sur les pratiques systématiques et les compétences non techniques, comme la communication au sein d’une équipe, la prise de décisions, la conscience situationnelle et la gestion des tâches, explique la Dre Livingston. Les équipes de soins de santé doivent posséder ces compétences pour être en mesure de prodiguer des soins efficaces d’anesthésie et de chirurgie. »

Une solution simple et peu coûteuse

La simulation est une méthode d’enseignement très efficace en formation médicale; il est toutefois difficile de l’offrir

dans les milieux à faibles ressources, où les outils de simulation sont souvent inexistants, et les éducateurs qualifiés très peu nombreux. Le cours VAST permet de surmonter ces obstacles grâce à un programme simple et peu coûteux qui est mobile et peut être offert à grande échelle. Il fournit tout le matériel dont une équipe de soins de santé a besoin pour réaliser ses propres activités de simulation.

« Le cours VAST ne repose pas sur l’utilisation de mannequins coûteux, précise la Dre Livingston. Les participants ont plutôt recours à des jeux de rôles, des fiches de synthèse et des scripts pour la plupart des scénarios. Un monitorage réaliste des patients est créé à l’aide de deux iPad jumelés et de l’application SimMon. »

Janvier 2018 – Photo de groupe, après le premier cours VAST au Rwanda (Photo soumise)

Améliorer la formation des animateurs

Une évaluation du cours VAST, publiée dans le British Journal of Anaesthesia, démontre que cette formation s’est traduite par une amélioration considérable des compétences non techniques des participants, qui persistait encore quatre mois après la formation par simulation[1]. Le cours VAST est reconnu par la World Federation of Societies of Anaesthesiologists.

La prochaine étape consiste à améliorer les méthodes de formation des animateurs. L’équipe de la Dre Livingston utilisera les fonds octroyés dans le cadre du programme de Développement, aide et collaboration à l’échelle internationale du Collège royal pour concevoir et mettre à l’essai une matrice des compétences pour les animateurs du cours VAST et pour enrichir les expériences de formation requises pour parvenir à l’excellence dans l’animation de ce cours. Ces mesures renforceront les capacités en formation médicale par simulation dans les milieux à faibles ressources.

« Nous saurons que nous avons réussi lorsque le cours VAST pourra être offert partout dans le monde par des professionnels de la santé locaux sans soutien externe », affirme la Dre Livingston.

[1] Mossenson A, Tuyishime E et coll. Promoting anesthesia providers’ non-technical skills through the Vital Anaesthesia Simulation Training (VAST) course in a low-resource setting. British Journal of Anaesthesia. 2020; 124 (2): 206-213.


En raison de la COVID-19 et des restrictions de voyage, plusieurs activités de projet prévues plus tôt cette année ont été reportées. Certaines d’entre elles ont depuis repris, tandis que d’autres seront relancées au moment opportun, lorsqu’il sera sécuritaire de le faire.

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