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Archives for octobre 2019

Quatre Canadiens reçoivent le Prix de la collaboration internationale 2019 du Collège royal

octobre 23, 2019 by Personnel du Collège royal Leave a Comment

Le Prix de la collaboration internationale du Collège royal est décerné à des personnes (Associés ou non-Associés) qui, par leur leadership et leur excellence, font avancer la formation médicale postdoctorale et la formation des résidents à l’extérieur du Canada, que ce soit notamment en instaurant et en favorisant des cadres et des programmes du Collège royal, ou des collaborations avec ce dernier, ou en y participant.

Dres Gwen Hollaar et Jane Lemaire, co-lauréates

Dres Gwen Hollaar et Jane Lemaire

Dres Gwen Hollaar et Jane Lemaire

Les Dres Hollaar et Lemaire, ainsi que leurs collègues laotiens, ont apporté le leadership nécessaire à la création d’un programme d’études médicales prédoctorales, au lancement d’un programme de formation en médecine de famille et à la tenue d’activités de formation médicale continue pour les diplômés du programme de médecine de famille. Elles travaillent sans relâche avec leurs collègues laotiens pour améliorer la formation médicale dans les hôpitaux d’enseignement et les centres de formation en milieu rural.

Le projet au Laos est réalisé avec l’aide de nombreux bénévoles et collègues, médecins ou non, de Calgary et du Laos. Cette collaboration très fructueuse est une source intarissable d’amitiés, de changements positifs et d’espoir.

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Gwen Hollaar, MD, FRCSC

  • Chirurgienne généraliste, Département de chirurgie, Université de Calgary
  • Vice-doyenne de la santé mondiale, Faculté de médecine, Université de Calgary

La Dre Hollaar a consacré sa carrière à des projets de santé mondiale axés principalement sur la formation médicale. À l’échelle locale, elle prépare et informe les stagiaires qui participent aux stages optionnels en santé mondiale et elle agit à titre de mentor auprès des résidents qui participent à des projets en santé mondiale. À l’échelle nationale, elle a dirigé le comité de chirurgie internationale de l’Association canadienne des chirurgiens généraux et organisé deux tables rondes Bethune sur la chirurgie mondiale à Calgary. À l’échelle internationale, elle a dirigé des projets de formation médicale pour le bureau de la santé mondiale de l’Université de Calgary, ou elle y a participé à titre de conseillère. Elle a récemment codirigé l’International Institute for Medical Education Leadership, où des enseignants de huit institutions de pays à faible et moyen revenu se réunissent pour parfaire leurs connaissances, présenter leurs défis et partager leurs réussites en formation médicale.

La Dre Hollaar codirige un projet au Laos avec la Dre Jane Lemaire depuis de nombreuses années.

Jane Lemaire, MD, FRCPC

  • Consultante praticienne en médecine interne générale, Cumming School of Medicine, Université de Calgary
  • Professeure clinique, Cumming School of Medicine, Université de Calgary

La Dre Lemaire a été éducatrice médicale à l’échelle locale et nationale durant une bonne partie de sa carrière. Elle a reçu de nombreux prix pour ses compétences en enseignement et dirigé des projets novateurs en formation médicale à l’échelle locale. Elle a siégé au Comité de spécialité en médecine interne du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada pendant près de 10 ans, d’abord en tant que membre, puis présidente. Plus récemment, elle a mené des recherches sur l’évolution du rôle de superviseur de l’unité d’enseignement clinique au sein d’un système de santé complexe. Ses recherches portent sur le bien-être des médecins. Elle siège actuellement au Comité consultatif sur la santé des médecins du Collège royal.

Tout au long de sa carrière, la Dre Lemaire a participé à divers projets de santé mondiale. Elle codirige notamment un projet au Laos depuis 20 ans avec la Dre Gwen Hollaar.

Dr Barry Rosen

Dr. Barry Rosen

Dr Barry Rosen

« Le Dr Rosen a participé à la création et au développement d’un programme d’oncologie gynécologique polyvalent et viable dans l’ouest du Kenya, axé sur un programme de stages de perfectionnement; il incarne le summum du leadership et de l’excellence dans l’avancement de la formation médicale postdoctorale et la formation à l’extérieur du Canada. »

Le programme de stages de perfectionnement en oncologie gynécologique mis sur pied par le Dr Rosen fut le tout premier programme de formation surspécialisée approuvé par la Moi University, et le tout premier du genre en Afrique subsaharienne, en dehors de l’Afrique du Sud. Depuis sa création, en 2013, six stagiaires ont obtenu leur diplôme et deux autres sont en formation. Le Kenya compte maintenant sept gynéco-oncologues, dont cinq qui ont suivi ce programme. Les seuls gynéco-oncologues exerçant en Ouganda ont été formés à la Moi University.

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Barry Rosen, MD, FRCSC

  • Directeur du programme d’oncologie gynécologique, Beaumont Health
  • Professeur, William Beaumont School of Medicine, Oakland University

Le Dr Barry Rosen a reçu son diplôme en médecine de l’Université Western en 1977. Il a fait son internat au Royal Columbian Hospital de New Westminster, en Colombie-Britannique, puis il a exercé en médecine familiale dans cette province durant un an. Il a fait sa résidence en obstétrique et gynécologie à l’Université McMaster en 1983, puis il a suivi un stage de perfectionnement en oncologie gynécologique à l’Université McMaster et à l’Université de Toronto en 1985.

Par la suite, il est devenu professeur adjoint à l’Université de Toronto, et il a travaillé au Princess Margaret Hospital et à l’Hôpital général de Toronto (aujourd’hui le Réseau de santé universitaire). Il a été nommé professeur agrégé en 1996, puis professeur au Département d’obstétrique et gynécologie en 2010. En 2001, il a été nommé directeur du programme d’oncologie gynécologique à l’Université de Toronto, puis au Réseau de santé universitaire en 2008. En 2003, il a lancé un programme d’oncologie gynécologique au Credit Valley Hospital. Il a exercé à temps plein au Princess Margaret Hospital de 1985 à 2015.

Sur la scène universitaire, le Dr Rosen a publié plus de 140 articles révisés par des pairs et il a présenté un nombre équivalent d’exposés révisés par des pairs. Ses recherches portent particulièrement sur l’hérédité du cancer des ovaires. Il a aussi établi des bases de données cliniques en oncologie gynécologique au Réseau de santé universitaire, lesquelles se sont avérées très utiles pour la recherche. Le Dr Rosen a collaboré avec le Partenariat canadien contre le cancer (PCCC) afin de mettre en place des stratégies de collecte de données cliniques aux points de service.

Il a déménagé au Michigan en juin 2015. Il dirige maintenant le programme d’oncologie gynécologique au réseau de santé Beaumont, et il enseigne à la William Beaumont School of Medicine de la Oakland University.

Dr Mark Walton

Dr. Mark Walton

Dr Mark Walton

« Le Dr Walton a toujours été un éducateur dévoué et passionné; il témoigne d’un engagement exceptionnel à l’égard du mieux-être des étudiants en médecine à l’échelle mondiale. »

Au niveau international, le Dr Walton a récemment facilité la collaboration formelle entre le Collège royal et le Kuwait Institute for Medical Specializations. De plus, il agit actuellement comme expert invité et consultant pour l’équipe de collaboration sur la formation médicale postdoctorale.

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Mark Walton, MD, FRCSC

  • Vice-doyen, Affaires du corps professoral, Université McMaster
  • Professeur de chirurgie et de pédiatrie, Université McMaster

Le Dr Mark Walton se consacre à l’éducation médicale depuis 1993 quand il s’est joint au corps professoral comme chirurgien pédiatrique à l’Université McMaster. Il est professeur de chirurgie depuis 2007, et il fut nommé au nouveau poste de vice-doyen des affaires du corps professoral. À ce titre, il accorde beaucoup d’importance au professionnalisme, à l’équité, à la diversité, à l’inclusion et à la santé des Autochtones. Avant cela, il a été vice-doyen de la formation médicale postdoctorale (2004-2016) et directeur du programme de chirurgie générale (1999–2004) à l’Université McMaster.

Il est président sortant du comité de gestion postdoctoral du Conseil des facultés de médecine de l’Ontario et ancien président du comité permanent de l’Association des facultés de médecine du Canada (AFMC) sur la formation postdoctorale. Il a été membre du Comité de l’agrément (et de son comité directeur) du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada de 2004 à 2010 et a participé à de nombreuses visites d’agrément au cours des 10 dernières années à titre de visiteur d’agrément, de vice-président et de président. Il a participé au volet postdoctoral du projet L’avenir de l’éducation médicale au Canada, ainsi qu’à la refonte de CanMEDS pour son lancement en 2015. Le Dr Walton était vice-président du Comité des spécialités du Collège royal et vice-président du Comité de spécialité en chirurgie pédiatrique. Il préside maintenant le Comité de l’éducation spécialisée du Collège royal.

Les intérêts professionnels du Dr Walton comprennent le mentorat des éducateurs médicaux et des résidents, le développement du leadership, les systèmes de planification des ressources humaines de la santé (RHS) (président de CAPER), le coût des études postdoctorales et la transition des carrières universitaires. Il est conseiller dans le domaine des carrières universitaires en soins de santé et il siège à de nombreux comités liés aux RHS. En outre, il exerce activement en chirurgie pédiatrique.

Filed Under: Reconnaissance, International Tagged With: Prix, International, Associés

Réaliser des économies, améliorer les soins de santé – Un régime universel d’assurance-médicaments s’impose

octobre 16, 2019 by Billet d'invité Leave a Comment

Dre Lisa Miller

John est un fermier manitobain de 68 ans qui souffre de diabète depuis 25 ans. L’état de ses reins s’étant détérioré au cours des cinq dernières années, il a recours à l’hémodialyse depuis peu; il doit donc se rendre à l’hôpital trois fois par semaine pour des traitements. Il doit prendre 10 médicaments différents, et on vient de lui annoncer l’ajout d’un nouveau médicament qui lui coûtera de 2 à 8 dollars par jour. John, qui n’a pas d’assurances, voit sa santé dépérir. Il m’a confié ne pas être en mesure de prendre certains médicaments, car il n’en a pas les moyens. Malheureusement, cette situation est plutôt fréquente au Canada, et je suis à même de le constater assez souvent dans ma pratique.

Un régime universel d’assurance-médicaments permet à chacun de se procurer des médicaments sans devoir payer des coûts exorbitants; il est donc inadmissible qu’un système de soins de santé comme le nôtre en soit exempt. En 2018 seulement, les Canadiens ont dépensé quelque 34 milliards de dollars en médicaments d’ordonnance. Le Canada figure donc au troisième rang des dépenses en médicaments par personne, devancé uniquement par les États-Unis et la Suisse. Depuis les années 1960, cinq commissions nationales ont recommandé d’inclure les médicaments d’ordonnance au régime universel de soins de santé canadien.

Cependant, plus de 50 ans ont passé, et bien des Canadiens n’ont toujours pas accès aux médicaments qui les aident à maintenir leur santé et à traiter leurs maladies parce qu’ils sont hors de prix. On estime que 20 % des Canadiens n’ont pas de couverture d’assurance adéquate pour leurs médicaments. Beaucoup d’entre eux se privent de nourriture et d’autres besoins essentiels pour payer leurs médicaments. Compte tenu des quelque 100 000 régimes d’assurance-médicaments recensés, nous avons donc affaire à un système désuet et injuste dans un pays où la justice et l’égalité sont pourtant valorisées.

Malgré le fait que 60 % des Canadiens cotisent à des régimes privés, ces derniers ne couvrent que 36 % des dépenses totales en médicaments au pays. Dans de nombreux cas, les régimes d’assurance-médicaments privés ou publics offrent une couverture insuffisante une fois les primes, les franchises, les copaiements et les maximums annuels pris en compte. En l’absence d’un régime à payeur unique et d’un pouvoir de négociation, le coût des médicaments ne cesse d’augmenter.

Les coûts élevés liés à la mise en œuvre d’un régime national d’assurance-médicaments suscitent beaucoup d’appréhension, mais une étude parue dans le Canadian Medical Association Journal en 2015 démontre qu’un régime universel d’assurance-médicaments entraînerait en fait une réduction des dépenses en médicaments de l’ordre de 7 milliards de dollars par année. En 2018, le budget fédéral prévoyait la création du Conseil consultatif sur la mise en œuvre d’un régime national d’assurance-médicaments afin de mettre en place un régime abordable pour les Canadiens. Dans le rapport qu’il a présenté en juin 2019, le conseil recommandait au gouvernement fédéral de collaborer avec les provinces et les territoires pour mettre en place un régime universel d’assurance-médicaments public, à payeur unique, afin que l’ensemble des Canadiens puissent se procurer les médicaments dont ils ont besoin. Le conseil a aussi recommandé la création d’une agence canadienne des médicaments chargée de dresser une liste nationale des médicaments d’ordonnance assurés pour que les mêmes médicaments soient mis à la disposition de tous les Canadiens.

Il n’y a plus d’excuses possibles. Le Canada ne devrait plus se retrouver au titre des rares pays industrialisés ne s’étant pas doté d’un régime universel d’assurance-médicaments qui réduit les coûts et améliore les résultats pour la santé. Un régime à payeur unique augmentera notre pouvoir de négociation auprès de l’industrie; nous pourrons ainsi réduire le coût des médicaments et les coûts administratifs qui minent actuellement les régimes d’assurance-médicaments au Canada. Les employeurs réaliseront des économies qu’ils pourront convertir en avantages pour leurs employés. Les familles réaliseront des économies et ne se verront plus refuser l’accès aux soins en fonction du revenu, de l’emploi, de l’âge ou de la région. Le Canada doit aller de l’avant et mettre en place un régime national d’assurance-médicaments.

Pour cette élection fédérale, le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada invite tous les partis politiques à s’engager à instaurer un régime national complet d’assurance-médicaments à payeur unique. Personne ne devrait être privé de traitements médicaux en raison de leurs coûts. Nous devons faire en sorte que tous les John aient accès aux mêmes ressources médicales, et ainsi réduire au minimum les complications qui alourdissent le fardeau fiscal de notre système de soins de santé s’ils ne peuvent prendre les médicaments dont ils ont besoin.

Découvrez notre trousse de défense d’intérêts auprès des partis politiques

La Dre Lisa Miller, MD, FRCPC, est professeure adjointe à l’Université du Manitoba; elle occupe un poste clinique en néphrologie au sein du Manitoba Renal Program depuis 2005. Ses recherches portent surtout sur l’incidence des maladies cardiovasculaires et de la mise en place d’un accès vasculaire sur la néphropathie chronique.

Filed Under: Système de santé, Contributions Tagged With: Système de santé, Néphrologie, Défense des intérêts

L’importance d’investir dans la technologie Internet haute vitesse pour améliorer les soins aux patients

octobre 10, 2019 by Billet d'invité Leave a Comment

Par Erin Keely, MD, FRCPC

La Dre Erin Keely

Dre Erin Keely

Il y a une dizaine d’années, une collègue, la Dre Clare Liddy, a orienté un patient vers notre centre, et on lui a répondu que le délai d’attente était de six à neuf mois. Pendant ce temps, le médecin de famille n’aurait aucune interaction avec le spécialiste. Les temps d’attente nuisent beaucoup à l’efficacité des soins de santé. Conscients du problème, nous avons décidé ensemble de tenter d’y remédier.

C’est ainsi qu’a vu le jour Champlain BASEMC (Building Access to Specialists through eConsultation ou Accroître l’accès aux spécialistes par la voie de la consultation électronique), un service de consultation électronique. Celui-ci permet aux médecins de soins primaires, aux infirmières et infirmiers praticiens et aux spécialistes de discuter des besoins des patients dans des délais plus raisonnables. Ils peuvent même joindre des photos ou des vidéos pour expliquer les cas. Il arrive parfois que l’on évite aux patients de se rendre au cabinet du spécialiste pour une consultation plus formelle. Un médecin de famille a déjà envoyé la vidéo d’un bambin qui marchait avec les orteils recroquevillés. En quelques jours seulement, un chirurgien orthopédiste lui avait confirmé que le cas n’était pas préoccupant et qu’aucun autre test ou traitement n’était nécessaire. La famille n’a donc pas eu à se faire du mauvais sang pendant des mois, ni à faire deux heures de route pour consulter un spécialiste.

La consultation électronique permet aux médecins de première ligne de recevoir l’avis de spécialistes dans les deux jours, et son coût moyen correspond environ au tiers du coût d’une consultation traditionnelle. Il a été démontré que des outils tels que la consultation électronique réduisent le nombre de visites chez les spécialistes, diminuent les temps d’attente et, surtout, aident les patients à obtenir les soins dont ils ont besoin. Mais ces outils ne fonctionnent que dans les collectivités dotées d’une technologie Internet haute vitesse fiable. Or, de nombreuses collectivités en sont toujours privées aujourd’hui. Par conséquent, au lieu d’aider les personnes dans le besoin, ces outils risquent de creuser l’écart entre les riches et les pauvres.

Un Canadien sur six vit dans une communauté rurale ou éloignée, comparativement à seulement 2,3 % des médecins spécialistes. Je connais très bien les recherches qui démontrent que l’on peut recourir à la technologie pour offrir des soins dans les communautés autochtones, rurales et éloignées, où l’accès aux soins de santé en général et aux soins spécialisés en particulier est limité; j’y ai moi-même pris part. Cependant, un accès à Internet déficient peut réellement nuire à la prestation de services médicaux technologiques à distance. Au Canada, un trop grand nombre de collectivités (sans égard à l’éloignement ni à la population) ne peuvent compter sur une technologie Internet haute vitesse fiable. Les résidants de ces collectivités ne peuvent donc pas profiter des soins de santé technologiques au même titre que ceux des collectivités branchées.

À l’approche de l’élection fédérale, le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada et ses partenaires demandent aux candidats d’investir au moins 5 milliards de dollars au cours des 10 prochaines années pour bâtir un pays branché et assurer l’égalité d’accès aux soins de santé. Une technologie Internet haute vitesse fiable est en mesure d’offrir des soins médicaux spécialisés à ceux qui n’y auraient pas accès autrement, y compris les populations vulnérables comme les Autochtones et les personnes vivant en milieu rural ou éloigné. Les membres de toutes les collectivités canadiennes méritent de recevoir les meilleurs soins de santé qui soient, au moyen d’une technologie moderne et éprouvée. Nous invitons donc les candidats à l’élection fédérale à s’engager à investir dans la technologie Internet haute vitesse.

Découvrez notre trousse de défense d’intérêts auprès des partis politiques

Erin Keely, MD, FRCPC, est endocrinologue à l’Hôpital d’Ottawa et professeure au Département de médecine de l’Université d’Ottawa.

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Dre Basran : « Nous ne pouvons pas guérir les maladies chroniques, mais nous pouvons offrir de meilleurs soins. »

octobre 9, 2019 by Personnel du Collège royal Leave a Comment

La seule gériatre de la Saskatchewan certifiée par le Collège royal a présenté de l’affinité pour les personnes âgées tôt dans la vie. Jenny Basran, MD, FRCPC, a grandi dans la petite collectivité de Cabri, en Saskatchewan. Sa famille habitait un logement situé au-dessus de son restaurant chinois, où des aînés se réunissaient souvent pour raconter des histoires et échanger leurs opinions — et la jeune Jenny y a passé beaucoup de temps.

« J’aimais vraiment être près d’eux, se souvient-elle. Je me sentais très à l’aise avec les aînés dès un jeune âge. »

La décision de la Dre Basran de faire carrière en gériatrie a pris racine pendant ses études préparatoires en médecine à l’Université de l’Alberta, où elle a eu l’occasion de mener des recherches en collaboration avec des médecins soignant des personnes âgées. Elle était attirée par la complexité des soins gériatriques et par l’approche utilisée par l’équipe spécialisée pour répondre aux besoins des aînés.

La Dre Jenny Basran, FRCPC

La Dre Jenny Basran, FRCPC

Après avoir terminé sa formation médicale et sa résidence en médecine interne à l’Université de la Saskatchewan et avoir suivi une formation complémentaire en gériatrie à l’Université de Calgary, la Dre Basran a entrepris une carrière dans le milieu universitaire, où elle enseignait et faisait de la recherche. Étant la seule gériatre, elle a vite trouvé le lourd fardeau de l’enseignement, de la recherche et du travail clinique insupportable et a décidé de concentrer ses efforts sur ce qu’elle jugeait le plus urgent : intégrer une perspective gériatrique aux soins dans l’ensemble du système de santé. Pour ce faire, elle devait passer plus de temps à former les intervenants partout dans la province et à collaborer avec eux en vue de moderniser un système de soins de santé reposant sur les maladies aiguës et non sur les besoins en soins continus de nombreux patients dont le cas est complexe, en particulier les personnes âgées.

De par ses efforts, elle a contribué à l’élaboration de la nouvelle Connected Care Strategy de la Saskatchewan, lancée il y a plus d’un an.

« Elle porte sur la façon dont les professionnels de la santé collaborent au sein d’équipes interdisciplinaires et sur la manière de soutenir les patients dans leur transition d’une équipe à une autre », affirme la Dre Basran. Le défi consistait à bâtir un système capable de gérer la complexité, sachant que « les besoins des patients sont souvent longitudinaux et non épisodiques et qu’ils nécessitent donc le concours de tous. »

Selon la Dre Basran, si la complexité touche surtout les aînés ou les personnes souffrant de plusieurs maladies chroniques, elle est aussi présente chez des patients de tous âges, quelle qu’en soit la cause.

« Nous avons cherché la cause profonde des problèmes de roulement du système, comme les longs temps d’attente dans les salles d’urgence, dit-elle. Nous avons constaté que le problème n’était pas à l’urgence comme telle. Les lits dédiés aux soins aigus étaient souvent occupés par des patients aux besoins complexes qui n’étaient plus gravement malades, mais qui avaient encore besoin d’être traités par différents professionnels de la santé. Ces patients n’ont pas accès à un lit de soins intermédiaires ni à des soins à domicile; ils sont donc coincés dans un lit dédié aux soins aigus. Cette situation nuit au roulement des patients dans les salles d’urgence, mais plus important encore, elle accentue le déconditionnement chez bon nombre de ces patients ayant des besoins complexes. »

La Dre Basran ajoute que l’expression souvent utilisée pour désigner ces patients « coincés » est « patients nécessitant un autre niveau de soins » — une expression opérationnelle, plutôt que clinique. Le manque de soins intermédiaires fait aussi en sorte que les gens nécessitant des soins primaires n’ont d’autre choix que de se présenter à l’urgence et sont souvent hospitalisés, les soins offerts dans la collectivité n’étant pas suffisants pour répondre à leurs besoins.

En plus d’assurer l’élaboration d’options adéquates en matière de soins, la stratégie Connected Care a pour objectif de veiller ce que les équipes de soins aigus et de soins communautaires travaillent ensemble, ainsi qu’avec les patients et les membres de leur famille.

« Grâce à la stratégie, les patients sont aussi liés à leurs soins. Cela signifie qu’on doit offrir des soins centrés sur le patient, se concentrer sur ce qui compte pour lui et sur ses objectifs, et s’assurer qu’il comprend bien son état de santé », précise la Dre Basran. Il faut notamment avoir des « discussions en temps réel » avec tous ceux qui participent à la prestation des soins au patient.

C’est là que l’intérêt de la Dre Basran pour la technologie se manifeste. Son rôle actuel d’agente principale des renseignements médicaux à l’autorité sanitaire de la Saskatchewan est axé sur la santé numérique. Elle est notamment chargée d’explorer les soins virtuels et de veiller à ce que les bons renseignements électroniques soient recueillis et transmis à l’appui de la stratégie Connected Care.

« Les données que nous recueillons à l’heure actuelle et la façon dont nous communiquons les renseignements cliniques ne sont pas adéquates, affirme-t-elle. Nous devons structurer l’information de manière à ce qu’elle serve de complément numérique aux soins prodigués aux patients, en contribuant à une meilleure compréhension de la complexité tout en aidant les professionnels de la santé à travailler ensemble pour faire ce qu’il se doit. »

Produire de meilleures données, notamment en établissant des liens entre elles pour tracer un portrait longitudinal, améliore aussi la compréhension du système et appuie la prise de décisions administratives, tant au niveau des unités que des dirigeants et des politiques.

« Nous ne pouvons pas guérir les maladies chroniques, mais nous pouvons offrir de meilleurs soins. »


Le 1er octobre était la Journée nationale des aînés. Plus tôt cette année, le Collège royal a publié un rapport détaillé sur les soins médicaux fournis aux personnes âgées. Lisez le rapport : La prestation de soins de santé à une population vieillissante : Une étude sur les soins médicaux prodigués aux personnes âgées au Canada [PDF].

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Réflexion sur le Collège royal qui fête ses 90 ans

octobre 9, 2019 by M. Ian Bowmer Leave a Comment

M. Ian Bowmer, MDCM, FRCPC, est le président du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada

Cette année, le Collège royal a 90 ans, et je me rends compte que j’en fais partie depuis la moitié de son existence et qu’il m’a accompagné tout au long de mes 45 années de pratique : lorsque j’étais un résident inexpérimenté, à mes débuts en tant que consultant-clinicien et éducateur, ainsi que dans mon rôle actuel de président du Collège royal — avec insigne et toge cérémonielle ornementale. Ce parcours extraordinaire d’Associé a été marqué par de riches expériences d’apprentissage, la croissance d’un vaste réseau de collègues et un vif intérêt à contribuer à l’orientation de la formation médicale à tous les niveaux, pour le présent et pour l’avenir.

Il peut en faire autant pour vous.

Leçons d’humilité : ce qu’il ne faut pas faire et comment réfléchir différemment

C’est à l’occasion d’une réunion annuelle du Collège royal que j’ai présenté mon premier article scientifique. C’était à 8 h un samedi, au lendemain d’un dîner de gala. Seuls mon superviseur, le président de la séance et le prochain présentateur étaient présents. J’en ai tiré des leçons d’humilité utiles, et j’ai saisi l’importance du choix du moment.

Le Collège royal m’a par la suite offert un poste d’examinateur en médecine interne. Lors de mon premier examen, l’anxiété de performance m’a frappé d’une façon bien particulière; en cherchant une façon de mettre les candidats à l’aise, je ne faisais que les rendre plus anxieux (leçon sur ce qu’il ne faut pas faire). Voir des patients et des candidats au fil des ans dans le cadre de ces examens cliniques formels m’a permis d’évoluer et d’apprendre en tant que clinicien.

Plus tard, au moment où le corps professoral et le doyen m’ont confié plus de responsabilités à l’interne, le Collège royal proposait des occasions sur la scène nationale. Il m’offrait, en tant que nouveau directeur de programme, du mentorat, de la formation et la possibilité de participer aux visites d’agrément. Ces visites à l’échelle du Canada m’ont permis de découvrir non seulement à quel point la formation postdoctorale était diversifiée, mais aussi comment les programmes à ressources très différentes parvenaient à établir des pratiques exemplaires et à créer des occasions cliniques optimales pour la formation des résidents. Le Collège royal m’a appris à réfléchir comme un éducateur médical, c’est-à-dire à déterminer ce qui fonctionnait et ce qui ne fonctionnait pas et, plus important encore, ce dont les résidents avaient besoin dans le cadre de leurs programmes respectifs.

Établir un leadership mondial

Lorsqu’il a commencé à élaborer les futurs rôles des médecins spécialistes (ce qui est devenu le référentiel de compétences CanMEDS), le Collège royal a invité de nombreux Associés de partout au pays, dont moi, à participer à des groupes de travail. Mon groupe était chargé de définir le médecin spécialiste comme un promoteur de la santé — une tâche ardue. Nous avons travaillé ensemble, praticiens et enseignants de milieux différents, jeunes et moins jeunes Associés. Non seulement nous changions la formation médicale postdoctorale, mais nous mettions aussi au point une nouvelle approche à l’égard des responsabilités et des obligations redditionnelles liées aux soins médicaux spécialisés. C’était du sérieux. Mais je ne pense pas que nous avions vraiment conscience de l’incidence qu’auraient ces concepts.

Au cours de ses 90 ans d’existence, le Collège royal a su créer un titre de confiance reconnu dans le monde entier. Notre leadership international repose sur nos normes en formation médicale, lesquelles évoluent et s’améliorent constamment, ce qui comprend les innovations liées à la définition des compétences, à l’évaluation, à la simulation et au maintien de notre compétence clinique. Notre titre d’Associé (FRCPC, FRCSC) témoigne de notre engagement individuel envers une norme de pratique qui nous vaut le respect de nos pairs, des patients et de l’ensemble de la société.

Depuis les 45 dernières années, le Collège royal joue un rôle central dans mon apprentissage clinique et mon parcours en éducation médicale. Il m’a offert un incroyable réseau d’Associés qui ont été des mentors, des guides et des collègues. C’est pour moi un immense honneur d’en être le président à l’occasion de son 90e anniversaire.


Avez-vous une réflexion au sujet du Collège royal dont vous aimeriez nous faire part? Qu’elle soit petite ou grande et qu’elle porte sur les examens, le bénévolat, la présence à un événement ou la contribution à votre apprentissage — nous aimerions la connaître! Veuillez fournir vos commentaires ci-dessous ou faire parvenir un courriel à newsroom@collegeroyal.ca.

Filed Under: Contributions Tagged With: Président, Histoire

L’apprentissage par simulation pour aider les médecins à reconnaître les victimes d’exploitation sexuelle

octobre 8, 2019 by Personnel du Collège royal

L’inscription en ligne est toujours disponible pour le Sommet de simulation qui aura lieu du 7 au 8 novembre.

Dr Farhan Bhanji, MD, M.Sc. (Ed), FRCPC

Éducateurs en simulation et policiers se réuniront à Winnipeg cet automne, le temps d’un forum, afin d’aider les prestataires de soins de santé à reconnaître et soutenir les victimes d’exploitation sexuelle.

Des agents de l’unité d’enquête Traite de personnes à des fins d’exploitation sexuelle du Service de police de la Ville de Montréal et des éducateurs médicaux de l’Université McGill animeront un panel en plénière lors du Sommet de simulation, qui se tiendra à Winnipeg, les 7 et 8 novembre 2019. Les policiers espèrent qu’en partageant leur expérience et leurs connaissances avec les éducateurs en simulation du Canada et d’ailleurs, ils doteront un plus grand nombre de professionnels de la santé de première ligne des compétences et de l’information requises pour améliorer la vie des victimes.

Le panéliste Dr Farhan Bhanji, directeur de l’éducation au Centre Steinberg de simulation et d’apprentissage interactif de l’Université McGill, affirme que l’éducation par la simulation est efficace pour aider les médecins et autres professionnels à reconnaître les signes et à soutenir les victimes de la traite des personnes, ainsi que d’autres types de comportements abusifs.

« La formation médicale par simulation permet aux prestataires de soins de la santé de tirer des leçons d’un événement, déclare le Dr Bhanji, avec un modérateur, nous approfondissons notre réflexion sur l’incident de manière à changer fondamentalement nos réactions ».

« Les bienfaits de la formation par simulation ont entraîné une augmentation de son adoption et de son utilisation au cours des dernières années », dit-il.

Le Sommet de simulation est une conférence interprofessionnelle unique sur la formation médicale par simulation, qui offre des occasions d’apprentissage, formelles et informelles, en plus d’activités de réseautage aux éducateurs en simulation. Cette année, le thème de la conférence sera « Suivre le courant de la diversité en simulation ».

« Une bonne formation change ce que l’on fait, ajoute le Dr Bhanji, une excellente formation change notre vision. Cette formation de qualité fait de nous ce que nous sommes. La formation par simulation a le pouvoir de nous changer ».

Le recours à la formation par simulation pour lutter contre l’exploitation sexuelle est « une occasion d’informer les prestataires de soins de santé et de les sensibiliser à un problème vraiment important qu’ils peuvent ne pas reconnaître ».

Le Dr Bhanji ajoute qu’il est facile pour les professionnels de la santé de ne pas reconnaître les signes d’exploitation sexuelle que présentent les patients, « dans certains cas, il y a un risque de stigmatiser ces derniers et de ne pas répondre à leurs besoins en matière de soins de santé, ce qui est encore plus problématique. »

Les voix des victimes seront entendues au cours de la séance par le biais d’enregistrements.

Selon le Dr Bhanji, le Sommet de simulation offre aux médecins « une occasion de se joindre à des professionnels qui partagent les mêmes convictions et de repousser les limites afin d’améliorer l’éducation des professions de la santé ».

La conférence peut aider tous les intervenants « à poursuivre l’élaboration d’un modèle facilement transférable à d’autres enjeux importants de justice sociale ».

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À propos
Notre vision

Faire progresser l’apprentissage des médecins spécialistes pour offrir les meilleurs soins de santé à la population.

Notre mission

Collaborer avec les patients, les Associés, les résidents et la communauté des soins la santé pour être un leader de la formation médicale spécialisé, de l'évaluation et des normes d'agrément; valoriser le rôle des médecins spécialistes par la recherche, la défense des intérêts et les politiques de santé; aider les médecins spécialistes à s'adapter et à s'améliorer continuellement et renforcer la confiance des patients et de la communauté envers les médecins spécialistes.

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Le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada
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