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Archives for mars 2019

Des organisations médicales nationales se réunissent pour examiner la façon dont les soins virtuels peuvent améliorer l’accès et la qualité

mars 18, 2019 by Personnel du Collège royal

Le Groupe de travail sur les soins virtuels évaluera également la faisabilité d’un permis d’exercice national au Canada

Ottawa (Ontario) – 18 mars 2019 – L’Association médicale canadienne (AMC), le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada (Collège royal) et le Collège des médecins de famille du Canada (CMFC) lancent un groupe de travail pour examiner la technologie des soins virtuels et la façon dont elle peut améliorer l’accès aux soins et la qualité de ceux-ci pour les patients, d’un océan à l’autre.

Le groupe de travail cernera les changements réglementaires nécessaires pour que les médecins puissent prodiguer des soins aux patients sans égard aux frontières provinciales et
territoriales et examinera les défis administratifs d’une telle proposition. Il se penchera aussi sur la façon d’obtenir efficacement l’information sur la santé et de la mettre à la disposition des médecins et des patients.

« Il est temps que nos politiques et règlements s’adaptent à la technologie d’aujourd’hui. L’élimination des obstacles peut améliorer l’accès aux soins pour tous les Canadiens et
Canadiennes », a déclaré la Dre Gigi Osler, présidente de l’AMC.

« Le moment est opportun pour améliorer l’accès aux soins et la communication entre les patients et leurs médecins », a ajouté le Dr M. Ian Bowmer, Président du Collège royal. « Ensemble, nous jetons les bases d’une approche novatrice de la prestation des soins aux
patients. »

« Le CMFC oriente la médecine familiale vers l’adoption de nouvelles façons d’aider les médecins de famille à soigner leurs patients dans toutes les collectivités du pays », a déclaré la Dr. Paul Sawchuk, Président du CMFC. « Ce groupe de travail dirigé par des médecins aidera nos membres à continuer de fournir avec compassion des soins de qualité par le biais
d’interactions virtuelles. »

Un sondage Ipsos de 2018 a confirmé que 7 Canadiens sur 10 disent qu’ils profiteraient des visites virtuelles de médecins si elles étaient disponibles, et 9 médecins sur 10 appuient soit un régime national de permis d’exercice, soit la reconnaissance pancanadienne du permis d’exercice provincial ou territorial.

Le groupe de travail devrait terminer ses travaux d’ici la fin de 2019, et des recommandations seront formulées au début de 2020. Le groupe de travail sera composé de représentants d’organismes de réglementation, d’organisations médicales et de soins de santé, et de l’industrie de la cybersanté, entre autres experts.

– 30 –

À propos de l’AMC

Depuis 1867, l’Association médicale canadienne est le porte-parole national de la profession médicale au Canada. Nous travaillons avec les médecins en exercice, les médecins résidents et les étudiants en médecine sur des enjeux d’importance pour la profession et la santé de la population canadienne. Nous préconisons des politiques et des programmes qui suscitent des changements significatifs au profit des médecins et de leurs patients.

À propos du Collège royal

Le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada est l’organisme national sans but lucratif qui supervise la formation médicale des spécialistes au Canada en établissant des normes élevées pour la formation médicale postdoctorale et le perfectionnement professionnel continu. En collaboration avec des organisations de la santé et des organismes gouvernementaux, le Collège royal joue également un rôle dans l’élaboration de saines politiques de santé au Canada.

À propos du Collège des médecins de famille du Canada

Le Collège des médecins de famille du Canada (CMFC) est l’organisation professionnelle qui représente plus de 38 000 membres médecins de famille au Canada. Le CMFC établit les normes de la formation postdoctorale en médecine familiale offerte dans les 17 facultés de médecine au Canada. Après étude, il accorde l’agrément aux programmes ainsi qu’aux documents de développement professionnel continu qui permettent aux médecins de famille de satisfaire aux exigences relatives au certificat et au permis d’exercice. Le CMFC fournit des services de grande qualité, appuie l’enseignement et la recherche en médecine familiale et intervient pour le compte des médecins de famille et de la spécialité que constitue la médecine familiale.

Pour en savoir plus :

Association médicale canadienne

Anick Losier, directrice, Relations avec les médias
relationsmediatiques@amc.ca
613 806-1865

Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada

Melissa Nisbett, spécialiste principale des communications
mnisbett@royalcollege.ca
Tél. : 613 730-8177 poste 426
Cell: 613 218-9570

Collège des médecins de famille du Canada

Jayne Johnston, directrice, Communications
jjn@cfpc.ca
905 629-0900 ext. 303
905 407-9140

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Se tenir sur la corde raide : Témoignage du « Doc McLaren » sur le sauvetage des troupes de l’ONU au Mali

mars 13, 2019 by Personnel du Collège royal

C’était la fin.

Alors que le Andrew McLaren, MD, FRCPC, adoptait la position de sécurité, l’hélicoptère CH-147F Chinook plongeait rapidement vers sa perte. Le monstre de 17 tonnes a frappé la surface de l’eau, vacillé un moment puis il s’est renversé, ne pouvant plus supporter le poids des deux moteurs.

Le choc de l’eau glacée était insupportable, mais il s’était déjà retrouvé dans la même situation. En quelques secondes à peine, il s’est orienté puis il a cherché un moyen de s’échapper de l’hélicoptère sens dessus dessous.

… sauf que le Dr McLaren n’a jamais quitté le sol.

Entraînement intense pré-déploiement

Le Dr McLaren (« Doc McLaren » sur le terrain) prenait part à une formation en techniques d’évacuation sous l’eau, un module du programme de formation intensive sur les systèmes de survie et la sécurité offert avant son déploiement au Mali avec une équipe de sauvetage par hélicoptère, à l’été 2018.

Interniste-intensiviste à Nanaimo (C.-B.), le Dr McLaren se décrit comme un être « quelque peu hybride ». Grâce à sa vaste expérience en traumatologie et en sauvetage, il était le choix tout indiqué pour devenir responsable médical de la roto 0 (première rotation) de l’Opération PRESENCE — une mission canadienne d’un an ayant pour but d’évacuer des forces de l’ONU par les airs pour des raisons médicales, et ce, en tout temps, dans le cadre de la mission des Nations Unies pour assurer la paix au Mali.

Note : Le Dr McLaren est en fait le « major McLaren » dans les Forces armées canadiennes, mais il a choisi de se faire appeler « Dr McLaren » aux fins du présent article.

Des montagnes au champ de bataille par la voie des airs

Le Dr McLaren a grandi en banlieue de Vancouver. Attiré par les montages dès sa tendre enfance, il s’est vite intéressé au sauvetage en montagne. Il a d’abord songé à devenir professionnel paramédical, mais un voisin (lui-même un professionnel paramédical chevronné en C.-B.) a influencé son choix de carrière.

« Je me suis toujours intéressé aux soins préhospitaliers en milieu austère. Il m’a dit : “Tu devrais plutôt t’inscrire à l’école de médecine; tu pourras faire ce que tu veux plus vite qu’en évoluant dans le monde paramédical.” Il m’a convaincu d’étudier en médecine, mais je me suis quand même intéressé de près à tout ce qui touche le sauvetage et les soins préhospitaliers durant ma formation. »

Major Andrew McLaren au Camp Castor à Gao, au Mali

Major Andrew McLaren au Camp Castor à Gao, au Mali, le 27 octobre 2018. Photo : Caporal Ken Beliwicz © DND-MDN Canada, 2018

Après un stage de perfectionnement en soins intensifs à London, en Ontario, il est parti à Londres, en Angleterre. Il a accepté un poste au HEMS, un service de soins médicaux d’urgence par hélicoptère géré par le service d’avion-ambulance de Londres.

Le HEMS permet aux traumatologues et au personnel paramédical d’intervenir rapidement et de transporter les patients d’une situation d’urgence vers l’un des hôpitaux d’accueil desservis par l’autoroute M25 en périphérie de Londres. Compte tenu de la densité de la population et des hôpitaux, les décisions peuvent se prendre à l’avance et rapidement; c’est d’ailleurs un important facteur de réussite de ce modèle de soins préhospitaliers civil.

Il n’est donc pas surprenant que les Forces armées canadiennes aient songé à adapter ce concept en zone de combat.

La MERT, l’équipe médicale d’intervention d’urgence du Royaume-Uni déployée en Afghanistan, utilise un modèle similaire. Le Canada s’en est donc inspiré pour créer sa propre version, l’Équipe médicale canadienne d’intervention d’urgence (EMCIU) — le projet qui enverrait éventuellement le Dr McLaren au Mali.

Équipe de réanimation dirigée par des médecins

L’EMCIU a été mise sur pied, il y a plusieurs années, pour favoriser les soins avancés et la prise de décisions en milieu hostile. Une fois l’équipe formée, l’Opération PRESENCE a été annoncée; il s’agissait du tout premier déploiement de l’EMCIU.

Avec le concours de l’EMCIU, le Canada soutient la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA). En cas de besoin, l’équipe de professionnels médicaux se rend sur place, évacue les patients et assure leur réanimation en vol. Comme elle intervient dans des délais plus brefs pour offrir des services de réanimation de sauvetage, elle assure aussi une sécurité accrue et permet aux troupes au sol de poursuivre leurs efforts pour assurer la paix.

Exercice d’évacuation médicale

Déployée dans le cadre de la MINUSMA, la force opérationnelle au Mali a mené un exercice d’évacuation médicale le 3 octobre 2018 pour évaluer son état de préparation dans l’évacuation d’un soldat blessé pendant la mission à Gao. Photo : Lieutenante (marine) Melanie Aqiqi © DND-MDN Canada, 2018

« Non seulement l’EMCIU permet au patient d’avoir accès à un médecin plus rapidement, mais elle offre aussi des produits sanguins de grande qualité et une salle de réanimation sur place », ajoute le Dr McLaren. « Ces éléments sont inestimables. »


L’EMCIU en bref

  • Hélicoptères : CH-147F Chinook et deux CH-146 Griffon (déployés en groupe)
  • Équipe de quatre personnes : médecin en soins intensifs, infirmier en soins intensifs et deux techniciens médicaux
  • Déploiement : Gao, au Mali (juillet 2018 à juillet 2019)
  • Caractéristiques particulières :
    • Prise de décisions préalables et rapides par un traumatologue
    • Produits sanguins transportés sur place dans « l’heure critique »
    • Salle de réanimation au chevet du patient : chargée, déchargée, utilisée

Mon rôle au Mali

Le Dr McLaren a été déployé au Mali en juillet 2018. Il a dirigé le groupe 2 de l’EMCIU jusqu’à la fin de l’année, puis il est rentré en janvier 2019 pour former le groupe (roto 1) déployé pour la deuxième partie de la mission.

« Le taux d’humidité était incroyablement élevé — supérieur à 80 % — durant notre premier mois au Mali; il était donc très difficile de s’acclimater, mais surtout de s’entraîner et de travailler », explique le Dr McLaren, qui a déjà été confronté au climat du désert et de la savane durant ses missions à Kandahar, en Haïti et en Sierra Leone. « Nous pouvions boire jusqu’à 15 litres d’eau par jour. »

Son équipe a alterné les journées de garde pendant six à sept mois.

Durant les journées de garde, il fallait être prêt à intervenir dans les 15 minutes. Dès le petit matin, les membres de l’équipe se lançaient dans les préparatifs; ils recevaient les ordres, s’informaient de la situation à l’extérieur du campement, préparaient l’appareil et chargeaient l’équipement à bord.

 L’équipe médicale canadienne transporte à bord d’un hélicoptère CH-147F Chinook un patient standardisé néerlandais (mannequin) dans le cadre d’un exercice d’évacuation aéromédicale

Photo modifiée pour des raisons de sécurité opérationnelle. L’équipe médicale canadienne transporte à bord d’un hélicoptère CH-147F Chinook un patient standardisé néerlandais (mannequin) dans le cadre d’un exercice d’évacuation aéromédicale de la MINUSMA lors de l’opération PRESENCE-Mali, le 10 octobre 2018. Photo : Caporal Ken Beliwicz © DND-MDN Canada, 2018

Pour être en mesure d’offrir des soins efficaces à bord d’un hélicoptère en vol, le Dr McLaren et ses coéquipiers devaient s’attacher au plancher et se déplacer calmement pour éviter de s’emmêler. Ils communiquaient ensemble au moyen d’un système de langage corporel et d’intercom. L’équipement était fixé à des sacs spécialement conçus pour se protéger du vent. Ils stockaient les déchets dans des sacs déroulables fixés à leurs vestes.

Des membres de l’équipe médicale au sein de l’équipage de l’hélicoptère CH-147 Chinook utilisent un échographe portatif pour évaluer l’état d’un pseudo blessé néerlandais (mannequin) lors d’un exercice d’évacuation médicale

Des membres de l’équipe médicale au sein de l’équipage de l’hélicoptère CH-147 Chinook utilisent un échographe portatif pour évaluer l’état d’un pseudo blessé néerlandais (mannequin) lors d’un exercice d’évacuation médicale, à l’appui de l’opérastion PRESENCE – Mali, aux environs de Gao, au Mali, le 31 juillet 2018. Photo : Cplc Jennifer Kusche, Caméra de combat des Forces canadiennes © DND-MDN Canada, 2018

Durant leur jour de congé, ils s’entraînaient et simulaient des scénarios pour améliorer leurs interventions. À l’occasion, ils participaient à des discussions en classe sur différents thèmes liés à la médecine et à l’aviation et suivaient des formations tactiques avec l’infanterie.

« Notre travail consiste avant tout à renforcer la sécurité et à se tenir dans une zone de risque acceptable (que l’on soit en mission ou en entraînement). J’adore évoluer dans cet équilibre et me tenir sur la corde raide, pour ainsi dire. C’est à la fois la partie la plus difficile et la plus agréable de mon travail. »

Découvrez le milieu de travail du Dr McLaren à bord du CH-147F Chinook

Regardez la vidéo du Dr McLaren sur le site Web du ministère de la Défense nationale (5,46 min.).

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Incisive et inclusive : des témoignages touchants au sujet de notre présidente sortante

mars 13, 2019 by Personnel du Collège royal

Le mandat de Françoise Chagnon, MD, FRCSC, à la tête du Collège royal a officiellement pris fin. Elle laisse un héritage considérable, marqué en grande partie par son style de leadership à la fois réfléchi et direct (sans parler de son humour pince-sans-rire).

Selon Robert LaRoche, MD, FRCSC, membre du Conseil, « Inutile de tergiverser avec la Dre Chagnon lorsqu’elle décide quelque chose; elle va droit au but, avec une grande diplomatie. »

Justin Hall, MD, membre résident du Conseil de 2017 à 2019, ajoute : « Elle a rehaussé le dialogue, favorisé une approche inclusive, invité tous les membres à contribuer et nous a appuyés afin de remplir notre mandat de gouvernance fiduciaire, stratégique et générative. »

Durant sa présidence, plusieurs initiatives clés ont été lancées, dont notre nouveau plan (et vision) stratégique, le début de la mise en œuvre de la CPC et de nouveaux groupes de travail sur la recherche, les nouvelles technologies et l’intelligence artificielle.

« Sa participation aux activités du Conseil, et surtout, l’importance qu’elle a accordée à la gestion et à la structure du Collège royal, avant même d’en assumer la présidence, m’ont impressionné. Elle a su mettre à profit son expérience récente au Bureau du Conseil », précise David Allison, MD, FRCPC, qui a siégé au Conseil jusqu’en février 2019.

John Finley, MDCM, FRCPC, membre du Conseil, est du même avis : « L’excellence de la formation médicale lui tient à cœur ainsi que la bonne marche des activités du Collège royal et de son Conseil. Sa voix calme a été un atout certain lors de nos délibérations. »

La Dre Chagnon a notamment réussi, grâce à sa force de conviction et à son leadership, à obtenir l’approbation du Conseil pour que la santé des Autochtones devienne une composante obligatoire de la formation médicale postdoctorale.

« Ses exposés étaient toujours réfléchis et fondés sur une grande compréhension des enjeux. Elle pouvait en expliquer les nuances et la complexité sans utiliser ses notes, ajoute J. Mark Walton, MD, FRCSC, membre du Conseil. Attentive aux diverses opinions exprimées, elle pouvait créer un consensus, arrivant souvent à un compromis. »

Elle a aussi fait appel à son sens de l’humour, bien entendu.

« Son sens de l’humour est fantastique, confie le Dr Walton. Pince-sans-rire, elle savait se moquer (gentiment) et allégeait souvent le ton des discussions, lorsqu’il le fallait. »

En fait, elle a montré ce côté de sa personnalité à la fin de la cérémonie de la collation des grades de 2018.

Le Dr LaRoche, porteur de la masse du Collège royal cette année-là, raconte : « À la fin de la cérémonie, elle m’a convaincu de prendre la masse et d’aller en tenue officielle rencontrer les nouveaux Associés, leurs familles et leurs enfants… ceux-ci avaient les yeux écarquillés, tellement ils étaient étonnés de faire partie du groupe et d’être photographiés! »

Brian Hodges, MD, PhD, FRCPC, membre du Conseil, renchérit :

« C’est une chirurgienne chaleureuse et d’une grande compassion qui tient toujours compte des besoins des patients et de ses collègues cliniciens lorsqu’elle examine une question. Elle a amené le Collège royal à regarder vers l’avenir. »

Son leadership auprès du Conseil afin de définir la relation entre le Collège royal et Collège royal International, dans le cadre de l’examen de la gouvernance et de la planification stratégique de notre organisation est un exemple de cette vision d’avenir.

La Dre Chagnon a joué un rôle primordial dans nos activités internationales. Elle a notamment participé à la réunion de la Tri-nation Alliance pour y signer un protocole d’entente au nom du Collège royal et ainsi officialiser l’entente de ses membres à collaborer dans les domaines de la formation médicale postdoctorale et de l’apprentissage à vie.

« Il est difficile de ne pas employer des métaphores chirurgicales pour décrire Françoise : précise, incisive, capable d’éviter la confusion », affirme M. Ian Bowmer, MDCM, FRCPC, FRCP, notre nouveau président. « Son style de leadership est très inclusif et axé sur la consultation. Elle sait écouter les gens et elle prend le temps de résumer et rassembler les opinions. Je lui serai toujours reconnaissant de m’avoir inclus dans les discussions, dans un véritable esprit de collaboration. »

Le court témoignage de Bill Tholl, MA, IAS.A, membre public au Conseil, est peut-être le plus éloquent :

« Comme les braves sherpas de l’Himalaya, qui aident les grimpeurs à traverser les crevasses glacées, à éviter les avalanches et à regarder constamment vers le sommet, Françoise nous a aidés à relever les défis liés au changement stratégique durant son mandat, en nous maintenant sur la voie qui a été tracée, en visant constamment le sommet et en nous encourageant tous à aller de l’avant. Et elle l’a fait avec brio! »

La Dre Chagnon assumera le rôle de présidente sortante tout au long de l’année 2019‑2020. Elle dirige d’ailleurs les recherches qui mèneront à la nomination de notre prochain directeur général, qui remplacera le Dr Padmos, lorsque celui-ci prendra sa retraite, le 31 décembre 2019.

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Faciliter la transition entre l’école de médecine et la résidence au Mexique

mars 13, 2019 by Personnel du Collège royal

« Ce qui est préoccupant au Mexique, c’est la transition entre la fin des études de médecine et le début de la résidence. Il est important que les étudiants détiennent les compétences nécessaires pour entreprendre leur résidence », explique Linda Snell, MD, FRCPC, professeure de médecine et membre clé du corps professoral du Centre d’éducation médicale de l’Université McGill à Montréal (Québec), et éducatrice clinique en chef au Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada.

Dr. Linda Snell at IMELF-MCC

La Dre Linda Snell

La Dre Snell était de passage à Monterrey, au Mexique, en décembre 2019, à l’occasion du tout premier Forum international des éducateurs médicaux des régions du Mexique, de l’Amérique centrale et des Caraïbes (IMELF-MCC). L’événement était organisé par le Collège royal, en partenariat avec la Tecnologico de Monterrey School of Medicine and Health Sciences.

Cette réunion portait sur le profil de compétences des étudiants qui entreprennent leur résidence, lequel est encore plus complexe au Mexique puisque les programmes d’études et la formation varient un peu partout au pays. L’IMELF-MCC rassemblait des leaders en éducation médicale du Mexique et des régions avoisinantes afin de cerner les outils et les stratégies qui pourraient faciliter la préparation à cette transition.

Techniques canadiennes pour faciliter la transition vers la résidence : APC et normes nationales

La Dre Snell a présenté la perspective canadienne aux participants à l’IMELF-MCC. Elle a expliqué comment un ensemble d’activités professionnelles confiables (APC) peut faciliter la transition entre l’école de médecine et la résidence, et atténuer l’anxiété des étudiants qui entreprennent leur résidence.

« Ces APC de base définissent les attentes envers les nouveaux diplômés qui entreprennent un programme de résidence partout au Canada. Les étudiants en médecine seront observés et supervisés de façon directe avant l’obtention de leur diplôme pour s’assurer qu’ils peuvent être supervisés de façon indirecte une fois devenus résidents. »

Elle a par ailleurs recommandé l’adoption de normes et de cadres nationaux, adaptés au contexte mexicain.

« Étant donné que les résidents du Mexique proviennent de plusieurs écoles de médecine, dont certaines ne sont pas agréées, il existe de grandes variations dans leurs antécédents et compétences. Il serait beaucoup plus logique d’avoir un programme d’agrément national pour toutes les écoles de médecine et les programmes de résidence, axé sur des normes mondiales ou nationales et sur un cadre de compétences comme CanMEDS. Cela favoriserait d’autant plus la réussite. De légères modifications pourraient devoir être apportées au cadre, mais il fonctionne bien au Canada et dans 50 autres régions dans le monde, et il est déjà offert en espagnol. »

Point de vue de partenaire : Silvia Lizett Olivares Olivares

Dr. Olivares Olivares

La Dre Olivares Olivares

« C’était vraiment intéressant de voir comment les résidents sont formés et Canada et les différentes approches utilisées pour ce faire. Nous devons mettre en place des approches sur les compétences qui nous permettent d’évaluer les comportements comme le professionnalisme, l’empathie, la communication et d’autres aspects du savoir-être. Si nous pouvions adopter certaines des approches mentionnées ainsi qu’un processus formel pour sélectionner les étudiants qui entrent en résidence, ce serait le gain le plus important que nous pourrions tirer de cette réunion. »

– Dre Silvia Lizett Olivares Olivares, doyenne aux études, Tecnologico de Monterrey School of Medicine and Health Sciences, et coordonnatrice de l’IMELF-MCC

Activités récentes au Mexique

« L’un des objectifs stratégiques du Collège royal est d’établir des relations avec des partenaires internationaux pour les aider à développer leurs compétences en vue d’offrir de la formation médicale spécialisée et de créer leur propre système de soins santé durable, explique Oscar Casiró, MD, FRCPC, directeur régional de l’Amérique latine, Collège royal International.

« Notre collaboration avec la Tecnologico de Monterrey School of Medicine and Health Sciences demeure productive, dit-il. Nous avons récemment organisé deux ateliers sur le leadership pour les résidents ainsi que des ateliers de formation à l’intention des directeurs de programmes, qui étaient offerts par le personnel du Collège royal à Monterrey. L’IMELF-MCC fait état des résultats positifs de cette relation qui prend de l’essor. »

L’IMELF-MCC fait partie de nos moutures régionales de l’IMELF adaptées au contexte local. Pour en savoir plus : consultez notre site Web.

Filed Under: International Tagged With: International, Amérique latine, IMELF

Points saillants de la réunion du Conseil (février 2019)

mars 10, 2019 by Personnel du Collège royal

Voici quelques points saillants de la réunion tenue les 21 et 22 février 2019.

Changement à la tête du Conseil

Lors de cette réunion, Ian Bowmer, MDCM, FRCPC, FRCP, FCAHS, a été nommé président du Collège royal, Françoise Chagnon, MDCM, FRCSC, FACS, devenant ainsi présidente sortante. Le Conseil se trouve d’autant enrichi par la participation de ces deux éminents spécialistes. Le Collège royal se réjouit de travailler avec eux dans le cadre de leurs nouveaux rôles.

Rendre compte de l’évolution des champs de pratique des professionnels de la santé

Depuis 2013, le Collège royal a défini les rôles, les activités et les services des professionnels de la santé dans le cadre d’un énoncé de position intitulé « Assurer des soins de qualité en toute sécurité : l’évolution des champs de pratique des professionnels de la santé ».

Comme il importe de mettre en évidence l’évolution des rôles des professionnels de la santé, le Conseil a approuvé le nouvel énoncé de position du Collège royal, qui témoigne aussi de l’attention accrue portée aux intérêts du public et des patients.

Rapport final du Groupe de travail sur la recherche

Mis sur pied il y a deux ans, le Groupe de travail du Conseil du Collège royal sur la recherche a présenté son rapport final au Conseil. Présidé par Brian Hodges, MD, PhD, FRCPC, il a mis à contribution plus de 30 Associés, brossé un tableau complet des activités de recherche et formulé des recommandations sur la position que le Collège royal peut adopter dans ce domaine. Durant la réunion, le Conseil a approuvé le rapport final du groupe de travail. Il revient maintenant à la direction du Collège royal d’élaborer des plans d’activité et de mise en œuvre à partir du rapport, qui feront l’objet d’un examen approfondi.

Évaluation de programme dans le cadre de La compétence par conception

Elaine Van Melle, PhD, MEd, MHSc, a donné un aperçu du rôle de l’évaluation de programme dans le cadre de la mise en œuvre de La compétence par conception (CPC).

Elle a expliqué que :

  • l’évaluation de programme vise à gérer le changement au fil du temps;
  • l’application de l’évaluation de programme aidera le Collège royal, les facultés de médecine et les programmes de formation des résidents à atteindre le but à long terme qui consiste à mettre en œuvre de la CPC en vue d’obtenir de meilleurs résultats en matière de soins aux patients.

Les membres du Conseil ont accueilli avec satisfaction cet aperçu des activités d’évaluation de programme. Ils ont informé Mme Van Melle et l’équipe des responsables de la CPC qu’il sera essentiel d’expliquer de manière concrète ce que signifie la CPC pour les cliniciens, le corps professoral et les apprenants pour en assurer la réussite.

Voies d’accès au certificat

Le Conseil a approuvé l’abandon progressif de la voie de compétence approuvée par un organisme membre pour l’obtention du certificat du Collège royal d’ici la fin de 2022. Celle-ci fournit un créneau pour les spécialistes formés à l’étranger, dans l’un des 29 collèges membres, aux fins d’admissibilité à l’examen et à la certification. Elle n’est plus jugée fiable ou valide pour obtenir la certification du Collège royal. D’ici 2022, celui-ci travaillera avec les ordres des médecins et d’autres intervenants afin de développer la Route d’évaluation par la pratique et d’offrir une voie d’accès plus adéquate pour les spécialistes formés à l’étranger.

Cotisation et questions budgétaires

  • La cotisation annuelle proposée de 960 $ pour la période du 1eravril 2019 au 31 mars 2020 a été approuvée lors de l’assemblée annuelle des membres.
  • Le Conseil a approuvé les budgets annuels d’exploitation, d’investissement et du régime de retraite des employés.

La prochaine réunion du Conseil du Collège royal aura lieu les 20 et 21 juin 2019, à Ottawa. Veuillez transmettre vos questions relatives aux activités du Conseil à l’adresse governance@collegeroyal.ca.

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À propos
Notre vision

Faire progresser l’apprentissage des médecins spécialistes pour offrir les meilleurs soins de santé à la population.

Notre mission

Collaborer avec les patients, les Associés, les résidents et la communauté des soins la santé pour être un leader de la formation médicale spécialisé, de l'évaluation et des normes d'agrément; valoriser le rôle des médecins spécialistes par la recherche, la défense des intérêts et les politiques de santé; aider les médecins spécialistes à s'adapter et à s'améliorer continuellement et renforcer la confiance des patients et de la communauté envers les médecins spécialistes.

Contactez-nous
Le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada
774 Echo Drive
Ottawa ON Canada
K1S 5N8
Telephone: 613-730-8177
toll free 1-800-668-3740
Fax: 613-730-8830
Courriel:
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